figures

figure Substantiv, feminin
Sehr zentraler Sammelbegriff für alle Elemente eines Wappens innerhalb des Schildes, die keine Farben sind.

Beschreibung

Sowohl Heroldstücke [Partitions et Pièces], wie Schildhaupt, Balken oder Sparren, als auch gemeine Figuren [meubles], wie Tiere, Pflanzen, Monster oder Gegenstände, sind alles Figuren.
Die jeweiligen Unterkategorien lassen sich weiter einteilen. Für mehr Details siehe die Hierarchie der französischen Heraldikbegriffe.

Bezeichnung in verschiedenen Sprachen

Französisch figure
Deutsch Figur
Englisch Figure
Italienisch
Lateinisch
Spanisch figura

Siehe auch Rolland et Bender (1903).

Einordung

Elément d’une armoirie / figure

Beschreibung durch klassische Heraldiker in französischer Sprache

Die Einschätzungen, wie der Begriff “figure” gegen andere, wie z.B. die “meubles” abzugrenzen sind, gehen gelegentlich ein wenig auseinander. Wir schliessen uns natürlich dem jüngsten Heraldiker, Pastoureau an.

Michel Pastoureau (1947-)

schrieb in der 5. Auflage (2008) des 1979 in Paris erschienenem Traité d’héraldique

Les armoiries se composent de couleurs et de figures.

Rietstap (1828-1891)

schrieb 1884 im Dictionnaire des termes du blason der Einleitung zum Armorial Général:

Les armoiries sont composées:

  • d’un écu,
  • d’émaux,
  • et de figures, dites meubles en langage héraldique.

Puis on a

  • le timbre,
  • les brisures,
  • les tenants et supports,
  • le cri, la devise et la légende,
  • le manteau et le pavillon.

Rietstapp teilte die Figuren ein, in:

On peut les diviser en trois grandes catégories: pièces héraldiques, figures héraldiques et figures ordinaires.

Simon de Boncourt (19. JH)

schrieb 1885 im Dictionnaire héraldique der Grammaire du blason:

Dans une armoirie, la partie la plus importante, c’est l’écu, puisque c’est lui qui par les figures qu’il contient, nous indique quel est son possesseur. Dans l’écu, il y a quatre choses à considérer:

  1. Le champ de l’écu, ou l’écu lui-même avec ses différentes formes;
  2. Les partitions ou divisions de l’écu;
  3. Les émaux ou couleurs de l’écu;
  4. Les figures, pièces ou meubles qui couvrent l’écu.

Henri Gourdon de Genouillac (1826 – 1898)

schrieb (1853) im Vocabulaire héraldique seiner Grammaire héraldique :

Les armoiries sont des marques d’honneur composées de certaines figures et diverses couleurs représentées sur les écussons, et particulières à chaque famille noble.

(…)

Les figures couvrant l’écu sont divisées en quatre catégories:

  • La première est celle des figures ou pièces héraldiques qui sont celles que la science du blason règle et compose.

  • La seconde est celle des figures des corps naturels, tels que les astres, les animaux, les corps humains en tout ou partie, les plantes, les arbres, les fruits.

  • La troisième: les figures artificielles, telles que les châteaux, les forteresses, les instruments de guerre, de chasse, de musique, les outils et ustensiles servant aux différentes industries.

  • La quatrième: les figures de fantaisie et de caprice, tels sont les monstres, les diables et autres emblèmes purement imaginaires.

Joseph Martin (19.JH)

schrieb 1824 in den termes du blason zu seinem Cours abrégé de blason:

On entend par le mot armoiries des figures ou marques d’honneur, composées de figures et de couleurs fixes et déterminées, qui servent à marquer la noblesse et à distinguer les familles qui ont droit de les porter.

On nomme ces figures, ou marques, armoiries, parce qu’ordinairement on les portait sur les armes, sur le bouclier, sur la cotte d’armes, sur les bannières et pennons1, et parce que c’est à la guerre et dans les tournois qu’elles ont commencé.

Le mot blason signifie une chose proclamée à son de trompe, et vient de l’allemand blasen, qui signifie sonner de la trompe, parce que ceux qui se présentaient aux tournois portaient une trompe pour appeler les gardes du pas, et pour leur présenter leurs armoiries pour marque de leur noblesse.

Les figures qui entrent dans les armoiries peuvent se réduire à quatre espèces:

  1. Celles de tous les corps que l’on nomme naturels, et qui peuvent être sensibles à la vue: comme les astres, les plantes, les animaux, les éléments, les pierres;
  2. Les figures artificielles, qui sont l’ouvrage des hommes, comme les bâtiments, les ustensiles, les instruments de guerre, de chasse; les outils des divers ouvriers, etc.;
  3. Les figures que l’on nomme héraldiques, qui se font par des traits diversement tirés sur l’écu on la cotte d’armes;
  4. Les figures de caprice, comme sont certains monstres chimériques, tels que les hydres, les harpies, les centaures, les sirènes, etc.

Claude-François Ménestrier (1631-1705)

schrieb 1696 in der La nouvelle méthode raisonnée du blason

D. Quelles sont les figures qui entrent en armoiries ?

R. Toutes sortes de figures, que l’on peut réduire sous quatre especes.

D. Quelles sont ces especes ?

R.

  1. Les figures de tous les corps que l’on nomme naturels, & qui peuvent être sensibles à la vue, comme le Soleil, les Astres, les Pierres, les Elemens, les Plantes, & les Animaux.
  2. Les figures artificielles qui sont les ouvrages des mains des hommes,comme les bâtimens , les ustenciles , les instrumens de guerre de chasse, de divers métiers, &c.
  3. Les figures que l’on nomme heraldiques, qui se font par des traits diversement tirez sur l’Ecu ou la Cotte d’armes.
  4. Enfin les figures du caprice, comme sont certains monstres chimeriques, des Hydres, des Harpies, des Centaures, des Diables, &c.

Beschreibung in fremden Sprachen

Otto Titan von Hefner (1827-1870) [dt]

schrieb 1861 im Handbuch Der theoretischen und praktischen Heraldik -Teil 1 :

Alle Bilder, welche in einem Schilde erscheinen können, lassen sich in folgende zwei Hauptabtheilungen bringen, in die Heroldsstücke und in die gemeinen Figuren. Bei letzteren bieten sich von selbst die Unterabteilungen in natürliche und künstliche Figuren. Noch besteht eine Gattung von gemeinen Figuren, bei welchen man in Zweifel sein könnte, ob man sie unter die natürlichen oder unter die künstlichen setzen sollte, ich meine die Ungeheuer, z.B. Panther, Doppeladler Einhorn usw., indem man sie ebensowohl für abnorme Tiere als für reine Kunstprodukte menschlicher Einbildungskraft erklären kann; ich setze sie als eigene Abteilung zwischen beide, die natürlichen und künstlichen Figurenr wie weiter unten zu ersehen ist. Die Hauptunterscheidung zwischen Heroldsstücken und gemeinen Figuren lässt sich auf die schlagendste Weise festhalten- dagegen ist der von allen früheren Heraldikern gemachte Unterschied zwischen Sektionen und Heroldsfiguren, wie ich beweisen werde, nicht durchzuführen.

Französisches Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Meuble_h%C3%A9raldique
Deutsches Wikipedia
Armoiries-blason.org kein Eintrag.
Sonstiges
  1. Le pennon était autrefois une sorte d’étendard à longue queue, qu’un chevalier qui avait vingt hommes d’argues sous lui avait le droit de porter. []

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