• Dr. Bernhard Peter teilte mir heute mir, dass er seiner Reihe “Photos schöner alter Wappen” um ein paar Beiträge erweitert hat, die mich auch interessieren, und er hatte Recht! Hier die Liste:

    Besonders gefreut habe ich mich natürlich über den Beitrag über das Refugium von Sankt Maximin, weil dies zur Zeit auch eins meiner Lieblingsthemen ist, siehe meine eigenen Beiträge zu Sankt Maximin.

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  • ist wohl der Abt von Sankt Maximinus gewesen, der das Refugium für sein Kloster 1661 in der Festungsstadt Luxemburg erbauen liess, und dessen Wappen dieses Gebäude ziert, in das heute das Staatsministerium eingezogen ist.

    Johann Bertholet schrieb über ihn “Maximin de Gulich vit par les malheurs de la guerre son Monastére renversé de fond en comble, & mourut en 1679.“, er hatte das Refugium (=Zufluchtsort für seine Mönche innerhalb der Festungsstadt) nicht ohne Grund und wohl auch nicht umsonst erbauen lassen. Er hatte halt das Pech, ein Zeitgenosse Ludwigs XIV zu sein.

    Wie sein Wappen genau aussah ist aber nach wie vor unklar.

    Während das (farblose) Wappen am Staatsministerium ein standardmässig nach (heraldisch) rechts schauendes Pferd (oder Einhorn) in einer Landschaft zeigt, schaut das silberne Pferd (recht eindeutig, kein Einhorn) auf der Abbildung in der Tafel der Äbte, in die umgekehrte Richtung und die Landschaft ist verschwunden, der Hintergrund ist einfach blau. Wie Max Gülcher aus einer seiner Seiten berichtet, kommen in der Familie Gülcher (oder Gülich?) das Pferd in beiden Varianten vor, meistens mit einer Landschaft.

    Maximinus von Gülich scheint, wenn wir diesem Artikel1 von der westdeutschen Gesellschaft für Familienkunde glauben dürfen, seinem Neffen Alexander Henn sein Amt vererbt haben zu können.

    1. Inzwischen nicht mehr vorhanden. Link war http://www.genealogienetz.de/vereine/wgff/trier/Veroeffentlichungen/FamNach/Heft-16_2007_07.pdf []

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  • Nachdem ich im bischöflichen Museum in Trier das Gemälde mit den Äbten gesehen, und mir die Namen der wappenführenden Äbte von St- Maximin abgeschrieben, und Beschreibungen dieser Wappen angefertigt hatte, suchte ich in allen möglichen Büchern und Artikel (in der Bibliothek) nach einer Liste der Äbte. Nachdem eine Nachfrage von mir bei einem Experten unbeantwortet blieb, bemühte ich doch Google. Aber erst mit dem Namen eines der Äbte, Trubelius, wurde ich fündig: Auf Google Books gibt es eine Digitalisierung der

    Histoire écclesiastique et civile du Duché de Luxembourg et du Comté de Chiny von Jean Bertholet (wohl von 1741). Dort gibt es im Anhang unter “Preuves” (Nachweise) eine Liste der Äbte, die ich hier wiedergebe.

    LISTE CHRONOLOGIQUE
    Des Abbés de S. Maximin, tirée des Archives de I’Abbaïe.

    1. Jean d’Antioche, premier Supérieur du Monastère de S. Jean l’Evangeliste à Treves, connu aujourd’hui sous le nom de S. Maximin, vivoit au tem(p)s de S. Agrece, mort en 342
    2. Felicius, sécond Supérieur, est mort l’an 344.
    3. Utilardus, mort en 352
    4. Tranquille reçut & enterra dans son Monastére le Corps de S. Maximin rapporté d’Aquitaine, vers l’an 36o.
    5. S. Emerentien, mort en 363.
    6. Maurelien, en 381.
    7. Honeste, en 387.
    8. Remi, vers 406.
    9. S. Fibitius, après le ravage de Treves, dont la désolation dura prés d’un siècle, répara le Monastère, & d’Abbé fut déclaré Evêque de Treves, mort en 516.
    10. Folmere introduisit.la pratique de la Régle de S. Benoît, mort en 542.
    11. Rudingus rétablit l’Eglisc de S. Maximin, mort en 562.
    12. Gundilandus, vers 600.
    13. Mémilien obtint de Dagobert un privilege confirmatif de la fondation de son Monastére, & mourut vers l’an 640.
    14. Après Mémilien, Bcrtcls désigne deux Abbés, Hermand & Bernard : mais les Archives de S. Maximin n’en font nulle mention, & lui donnent pour successeur immédiat Gerard, qui vivoir au tans -de S. Hidulphc, & mourut vers l’an 697.
    15. Helvin admet au nombre de sis Religieux S. Baffin, & meurt l’an 723.
    16. S. Basin, d’Abbé de S. Maximin fut fait Archevéque de Treves, abdiqua, rentra derechef au rang des Religieux.
    17. Odihaldus obtint de Pépin le privilege de libre Elcetion des Abbés, avec la donation de Tabenne & de Remich, mort en 768.
    18. Hébérard fit faire la Transation des Corps des SS. Agréce, Maximin, & Nicer, par S. Hidulphe Archevêque de Trèves, & mourut en 770.
    19. S. Vomad étoit en grand crédit auprès de Charlemagne, & en obtint beaucoup de priviléges, mort en 793.
    20. Wernolphe reçut de grands bienfaits de Charlemagne, & mourut en 806.
    21. Zeitboldus, vers 812.
    22. Reinfrid, mort l’an 814.
    23. Guttandus
    24. Hildebert
    25. Varnere.
    26. Humbold. La Cronologie de ces (4 derniers) Abbés est incertaine, de même de que des trois précedens.
    27. Hélisachar, étoit Chancelier de l’Empire, mort en 840.
    28. Folcard étoit fort célébre, & mourut en 851.
    29. Hattabold gouvernoit au tem(p)s qu’Erckenfride donna à son Abbaïe Mersch, Hunsdorff avec leurs appartenances, vers l’an 853.
    30. Valdon vivoit au tem(p)s que l’Empereur Lothaire se fit Religieux à Prum, vers 869.
    31. Erchenbert reçut la donation de la terre de Ruvenach, vers 891.
    32. Hugue restaurateur du Monastère, après le saccagement des Normands, fut créé Evêque de Liége, où il mourut en 947.
    33. Villers défendit fortement l’exemption de son Abbaïe sous la protection du Pape Agaper, & de l’Empereur Otton. Il mourut vers 959.
    34. Wicher échangea le Château de Luxembourg en faveur de Sigéfroi, avec la terre de Féhélen, érigea Tabenne en Prévôté, fut Archi-Chapelain de l’Impératrice, & mourut l’an 966.
    35. Asolphe mourut la premiere année de son gouverne-ment en 967.
    36. Teitfrid fit casser par l’Empereur Otton la Charge de Voüé, & mourut en 984.
    37. Hugue obtient la resitution des biens de l’Abbaïe., & meurt vers 987.
    38. Volmar reçoit quelques bienfaits â Mersch de Sigéfroi, Comte de Luxemboug, & Muolfort de Berthe Comtesse; & meurt en 999.
    39. Ofderad obtient de l’Empereur Otton le privilege de battre monnoye, & meurt en 1005.
    40. Winricus bâtit la Grotte du Sauveur, fit le voyage de Jerusalem, où il mourut en 1017.
    41. Harich, ou Erich céda la donation d’Ada à l’Empéreur pour en avoir la paix, & mourut vers l’an 1048.
    42. S. Poppon étoit aussi Abbé de Stavelot, & comme Général de tous les Monastéres d’Allemagne. Il fit plusieurs miracles & mourut en 1058.
    43. Theodoric, Abbé aussi de Stavelot, obtient de Henri III. un Diplôme contre les abus des Voilés, meurt en 1080.
    44. Henri I. mourut dans le voyage de la Terre Sainte avec Conrard, Comte de Luxembourg, vers l’an 1097.
    45. Henri II. mort en 1100
    46. Folmar, Abbé aussi de Stavelot, récouvra les terres de Schwabenheim & Ebersheim, mort en 1105.
    47. Berengose étoit savant, a composé de beaux ouvrages; il mourut l’an 1125.
    48. Gerard élû en 1130, déposé en 1135. par Innocent II
    49. Sigere obtint du Pape l’exemption de son Monastére, qu’il défendit vigoureusement contre Adalberon Archevêque de Treves, & mourut en 1169.
    50. Arnoux, mort en 1179.
    51. Conrard obtient de l’Empereur la défense d’aliéner les biens du Monastére meurt en 1191.
    52. Anselme acquit les terres de Kempt & d’Urtzich, mort vers 1215.
    53. Barthelemi.
    54. Henri III. de Bruich, fonda l’Hôpital de Ste. Elisabeth, & mourut en 1158.
    55. Henri IV. de Château-Dun, neveu de l’Empereur Fréderic II. mort en 1283.
    56. Antoine I. élu en 1284. mort en 1286.
    57. Godefroi de Holfiltz, acquitta les dettes du Monastére par les épargnes de son Prédécesseur, & mourrut en 1305.
    58. Thierry de Brunshorn, gouverna pendant cinquante-cinq ans, & abdiqua ; mort en 1367.
    59. Otton de Geneppe, son neveu, fit beaucoup de dépenses inutiles, mort en 1367.
    60. Roricus d’Ippelborn, mort vers 1411.
    61. Lambert de Sassenhausen, se maintint contre l’Election de deux autres Abbés, & mourut vers l’an 1449.
    62. Jean Fora, fut aussi Abbé de S. Pantaleon à Cologne, & de S. Matthias â Treves, mort l’an 1453.
    63. Antoine II. de Trubelius, déchargea les biens de Kenn mort en 1482
    64. Thierry de Selem, mauvais économe, ne présida par bonheur qu’un an & dix jours, & mourut en I483.
    65. Otton d’Elten, Restaurateur du Monastére de S. Maximin, & de la discipline d’Epternach (Echternach), mort en 1502.
    66. Thomas de Huisden, zélé reformateur, mort en 1514.
    67. Vincent Coheen, répara les malheurs d’une incendie du Monastére; mort en 1525.
    68. Jean de Celles prit un Coadjuteur ,& mourut en 1548.
    69. Pierre de Luxembourg, mort accablé de miseres en 1566.
    70. Matthias de Sarbourg fit fondre trois grosses Cloches, mort en 1581.
    71. Reinier Biver acquit Freudenbourg, & mourut en 1613.
    72. Nicolas Hontheim zélé détenteur de l’exemption du Monastére, mort en 16z z.
    73. Pierre Freudenbourg fut trois fois élu, & renonça trois fois ; jusqu’à ce que Gregoire XV. l’obligeai se charger du gouvernement; il mourut en 1623.
    74. Agréce Rechingen le plus grand dans l’adversité que dans la prospérité, mort en 1655.
    75. Maximin de Gulich vit par les malheurs de la guerre son Monastére renversé de fond en comble, & mourut en 1679.
    76. Alexandre Henn Restaurateur du Monastére & de l’Eglise, fit fleurir les études, bâtit la Bibliotéque, & doit être regardé comme la lumicre de l’Ordre & la gloire des Abbés, mort en l’an 1698. On le regrettra autant qu’on l’avoit aimé pendant sa vie.
    77. Nicet André rebâtit plusieurs Censes, & fit beaucoup de bien, mort en 1719.
    78. Nicolas Paccius, mort en 1731.
    79. Martin Bever, mort le 8. Avril 1738.
    80. Willibrord Schoëffer; Abbé moderne.

    Nach Willibrod Scheffer, der 1762 starb kam noch Willibrod Wuttmann, ein Trierer, von 1762 bis zur Auflösung des Klosters 1794. Das bekam Bertholet natürlich nicht mehr mit

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  • Im Herzen der Hauptstadt, an der Place Clairefontaine, da wo die Luxemburger in den 1990ern der verehrten “alten Großherzogin” Charlotte I ein Denkmal errichtet haben, dort prangt am Gebäude des Staatsministeriums ein unbekanntes Doppelwappen. Die Identifizierung des rechten bereitet keinerlei Probleme! Der Leser von Heraldik.be, der sich schon mal mit der Herkunft der Luxemburger Gemeindewappen vertraut gemacht hat, genauer mit dem von Leudelange und jenen von Lorentzweiler, erkennt es sofort: der Adler mit dem Brustschild mit dem gesattelten Bären; das ist das Wappen der ehemaligen Reichabtei Sankt Maximin!

    Zur Erläuterung: Der heilige Maximinus, Bischof im konstantinischen Trier und guter Freund und Glaubensgenosse des hochangesehenen, heiligen Kirchenvaters Athanasios hatte auf einer Reise seinen Packesel verloren, weil er Bär ihn gerissen hatte, also bestrafte der heilige Mann das Tier auf der Stelle, in dem er es zwang, an seiner Statt das Gepäck zu tragen. Der gesattelte, oder beladene Bär wurde so zu seinem Attribut (Markenzeichen), und fand so Eingang ins Wappen der Abtei, die später nach ihm benannt wurde. Der heilige Remakel, auch hier aus der Gegend unterzog einen Wolf der gleichen Strafe, was sich im Wappen der belgischen Gemeinde Wellin wieder findet.


    Puristen werfen möglicherweise ein, der Doppeladler wäre nicht in ein Schild eingefasst, und ausserdem prangt da ja noch die Reichskrone über dem Vieh! Nun gerade letzteres werte ich aber als Indiz dafür, dass es sich wirklich um das Wappen der Reichsabtei handelt! Auf Wikipedia kann man über die Reichsabtei nachlesen, dass Sankt Maximin gerade im 17. Jahrhundert mit Kurtrier um seine Reichsunmittelbarkeit, also um seine Unabhängigkeit focht. Sie verlor den Kampf erst 1699. Ein selbstbewusster Abt als Bauherr des Gebäudes könnte also 1663 mit der Reichskrone seinen Anspruch gegenüber dem Bischof betont haben wollen, dass seine Abtei und deren Güter direkt dem Kaiser unterstehen…

    Aber wer war er? Wir haben:

    • die Inschrift G.A.S.M. A. 1663. Letzteres deute ich mal als Jahr der Errichtung des Gebäudes und A.S.M. als “Abtei (auf latein?) Sankt Maximinus”1. Aber der Rest?
    • Und das Wappen! Zu sehen ist ein Pferd (cheval) oder möglicherweise ein Einhorn (licorne) wenn wir annehmen, das Horn wäre abgebrochen in einer Landschaft.

    Dr. Loutsch hatte seinem Werk eine Aufstellung angehangen, welches Meuble in welchem Wappen vorkam, eine sehr, sehr hilfreiche Massnahme für den Heraldiker, der ein (ihm) unbekanntes Wappen bestimmen will. Michel Pastoureau hat ihn (u.a.) dafür in seinem Traité d’héraldique auch ausgiebigst belobt, aber leider ist unter den dort angegebenen Wappenträger kein Abt, weder fürs Pferd, noch für das Einhorn. Nun habe ich schon beim Wolf bemerkt, dass dieses Tabelle nicht immer vollständig ist, drum wollen wir die Hoffnung nicht aufgeben, eines Tages, wenn ich den Loutsch mal ganz durchgeblättert habe, doch noch auf das Abtwappen zu stossen.

    Eine andere Idee, wäre, eine Liste der Äbte aufzutreiben! Hier führt die Spur ins Bischöfliche Dom- und Diözesanmuseum Trier, dort existiert wohl ein Gemälde mit den Äbten und, so wie es aussieht ihren Wappen! Na dann wollen wir mal sehen 😉

    Nachtrag 11.4.2010
    Ich war jetzt im Museum und habe das Bild gesehen, es war Abt Maximinus von Gülich. Er ist auf dem Gemälde mit seinem Wappen, einem silbernem Pferd auf blauem Grund dargestellt. Allerdings schaut das Pferd auf dem Gemälde in eine andere Richtung als jenes auf dem Gebäude, und auch die Frage ob es nicht vielleicht ein Einhorn ist lässt sich nicht klären, die Abbildung auf dem Gemälde ist sehr klein (höchstens 10cm x 10cm, hab mich nicht getraut nachzumessen 😉

    Mit dem Namen des Abtes, war dann auch google in der Lage, eine Seite des Athenäums Luxemburg mit dem Titel “Latein auf Stein” zu finden, wo die Inschrift schon mal im Netz erläutert worden war.

    1. kann leider kein Latein, falsche Ausbildung []

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