Renesse introduction (1894) [fr]

Hier das Vorwort zum “dictionnaire des Figures Héraldiques” des comte Théodore de Renesse von 1894. Hier erklärt er dem französisch sprechendem Leser wie seine Bücher benutzt werden sollen. Das macht es zwar nicht einfacher, hilft aber schon viel. Überschriften und Hervorhebungen kursiv und fett, sind so von Renesse gewählt, weitere Strukturelemente (Listen) sind zur besseren Übersicht von mir eingefügt.

Etant donnée une famille, trouver les armoiries qu’elle porte.

Tel est le problème résolu par l’Armorial Général de Rietstap. En deux gros volumes cet ouvrage décrit plus de 105.000 armoiries de familles nobles et patriciennes de tous pays.

Il reste à résoudre un autre problème, plus difficile peut-être.

Étant donnée une armoirie, trouver la famille à laquelle elle appartient.

Certes, par la publication de sou Armorial, Rietstap rendu un service signalé. En condensant ce qui se trouve épars dans cent armoriaux divers, spéciaux à .un pays, à une seule région quelquefois ; en complétant le catalogue des armoiries donné par différents auteurs dans des ouvrages qui fort indûment sou:Tent émettent la prétention d’ètre complets, Rietstap a fait ùne oeuvre dont on ne saurait taxer trop haut l’importance. Aussi tous les amis de l’art héraldique et de la science généalogique ont ils salué avec reconnaissance l’apparition de son Armorial.

Serait-il téméraire d’affirmer que la solution du second problème indiqué plus haut est au moins aussi intéressante?

Lorsqu’il s’agit, en effet, de trouver les armoiries d’une famille on sait généralement quel est son pays d’origine et, presque toujours, on finit par découvrir,-après des recherches plus ou moins longues, un ouvrage spécial à- ce pays qui renseigne quelles sont ces armoiries. Mais lorsqu’on est en présence d’un écusson peint ou sculpté sur la toile, dans le bois ou dans la pierre, sur un vitrail, sur un cachet ancien, sur un de ces vieux portraits égarés par le hasard des successions ou des alliances dans une famille dont il est souvent bien difficile de connaître toutes les ramifications, où faudra-t-il chercher ? Quand le collectionneur, l’antiquaire rencontrent ces mille objets portant sans aucune inscription révélatrice une ou des armoiries, objets dont la provenance leur est généralement inconnue et qui ont fait souvent cent étapes diverses depuis le lieu de leur naissance jusqu’au .jour où, énigmes agaçantes par leur mutisme absolu, ils échouent enfin dans une collection, un musée, un magasin d’antiquités ; – où trouveront-ils le fil conducteur qui va leur permettre de donner un nom à ce portrait, une attribution à ce verre taillé, à cet antique bahut fouillé dans le vieux chêne, à cette vieille tapisserie dont les iconoclastes anciens et modernes ont respecté la trame?

Nous avons pensé qu’il était temps de venir en aide aux chercheurs. Et chercheur nous-même, nous nous sommes mis au travail avec cette témérité qui jette un voile sur la longueur du chemin à parcourir et le courage qui seul en ce bas:monde sait faire triompher les audacieux.

Nous offrons au public un catalogue raisonné de toutes les figures contenues dans les cent et cinq mille descriptions d’armoiries de l’Armorial Général de Rietstap. Dressé dans un ordre spécial, figure par figure, ce nouveau dictionnaire permettra dorénavant à tous; ceux que la chose intéresse comme héraldistes, généalogistes, collectionneurs, amateurs de tous genres, marchands d’objets anciens, etc., de donner un nom, sinon à toutes les armoiries, ce qui est impossible à. réaliser jusqu’à ce jour, au moins à toutes celles que Rietstap a décrites.

INDICATIONS PRATIQUES

Nous prenons successivement toutes les figures héraldiques contenues dans l’Armorial Général. Pour chacune d’elles nous formons un catalogue spécial, partagé en sections, divisions et subdivisions, et qui donnera par ordre alphabétique les noms de toutes les familles portant dans leur écusson le meuble, la figure cataloguée.

Pour chaque figure le catalogue se divise en trois grandes sections:

  • les armes complètes,
  • les armes non-complètes,
  • les armes écartelées.

I. – LES ARMES COMPLÈTES

Les armes classées dans cette section sont nommées complètes parce qu’elles ne contiennent absolument rien de plus que ce qui est indiqué dans cette section.

Choisissons comme exemple le terme LÉVRIER.

Armes complètes: cette section est divisée en:

  • LÉVRIER:
    • SEUL,
    • ARRÊTÉ,
    • ASSIS,
    • PASSANT,
    • RAMPANT,
    • LÉVRIER SUR TERRASSE,
    • LÉVRIER TENANT UN MEUBLE,
    • LÉVRIER EXTRAORDINAIRE,
    • DEUX,
    • TROIS LÉVRIERS SEULS.
  • Puis vient une nouvelle catégorie:
    • LÉVRIER chargeant DIVISIONS1,
    • PIÈCES2
    • ET MEUBLES3;

    :sur coupé, sur parti, sur bande, sur chef, etc.

  • LÉVRIER brochant SUR DIVISIONS ET PIÈCES: sur parti, sur coupé, etc.
  • Enfin une dernière catégorie:
    • LÉVRIER accompagnant PIÈCES ET MEUBLES PAREILS, arbre, bande, bordure, étoile, tour, et
    • LÉVRIER ACCOMPAGNANT PLUSIEURS MEUBLES NON PAREILS: croissant et étoile, arbre et étoile, etc.

Nous nous trouvons, par exemple, devant un écusson portant:

D’OR A L’ARBRE TERRASSÉ DE SINOPLE, SÉNESTRE D’UN LÉVRIER DE SABLE.

Il faudra chercher dans la section armes complètes, à la subdivision LÉVRIER ACCOMPAGNANT UN ARBRE, puisque cette armoirie ne porte absolument rien de plus que le lévrier et un arbre. Nous découvrirons – en nous assurant dans Rietstap que les émaux (couleurs) sont bien les mêmes – que ces armes appartiennent à la famille van Berenberg.

Autre exemple:

TAILLÉ DE GUEULES SUR AZUR, AU LÉVRIER D’ARGENT BROCHANT SUR LE TAILLÉ.

Nous prenons dans la section des armes complètes la subdivision LÉVRIER BROCHANT SUR DIVISIONS à l’article BROCHANT SUR TAILLÉ. Nous y trouverons diverses familles portant ces armoiries. L’Armorial de Rietstap, par ses descriptions indiquant les couleurs; nous permettra encore une fois de fixer les armes dont nous désirons connaître l’attribution.

II. – LES ARMES NON COMPLÈTES

Ce sont les armes de composition trop compliquée pour pouvoir être classées parmi les armes complètes. Nous les nommons non complètes parce qu’elles contiennent toujours autre chose encore que ce qui est indiqué dans leur section.

Cette section se partagera en catégories spéciales, notamment:

  • chargeant DIVISIONS, PIÈCES ET MEUBLES et.
  • accompagnant PIÈCES ET MEUBLES.

Par exemple: lévrier sur chef, sur coupé, sur chevron ; accompagnant chef, bordure, fasce, etc.

Il s’agit de déterminer une armoirie portant:

D’AZUR AU LÉVRIER D’ARGENT, ACCOMPAGNÉ DE TROIS COURONNES D’OR ; AU CHEF DU SECOND CHARGÉ DE TROIS ÉTOILES DE GUEULES.

Prenons le Dictionnaire à l’article Lévrier. Sont-ce des armoiries complètes ? Non. Ce serait le cas si le lévrier était seul avec un chef non chargé. Mais ici; outre le lévrier, il y a trois couronnes et de plus sur le chef nous voyons trois étoiles. Il nous faut donc recourir à la section armes non complètes, article lévrier ACCOMPAGNANT CHEF. Nous y verrons les noms de toutes les familles qui portent un lévrier accompagnant un chef avec d’autres figures encore. La description des armoiries de chacune de ces familles nous fera découvrir que les armes cherchées sont celles de la famille Borsier.

Quand tous nos fascicules auront paru, il sera possible de procéder encore plus simplement: il suffira de consulter notre Dictionnaire aux deux termes LÉVRIER et COURONNE, de chercher dans la section des armes non complètes les noms rangés par ordre alphabétique de toutes les familles portant un lévrier accompagnant un chef et de toutes celles portant trois couronnes accompagnant un chef et nous trouverons fatalement que la famille Borsier porte ces deux figures_ accompagnant un chef.

N’oublions jamais qu’il faut toujours recourir à l’Armorial Général de Rietstap. Car il pourrait arriver que deux familles portent le lévrier et trois couronnes accompagnant un chef, mais que chez l’une le chef soit chargé de trois étoiles (Borsier) et chez l’autre d’un croissant et de deux roses. Puis encore faut-il toujours s’assurer si les émaux – couleurs -sont bien les mêmes. Beaucoup d’armoiries, en effet, sont absolument identiques quant aux figures qu’elles contiennent et ne diffèrent l’une de l’autre que par les couleurs de ces figures. Il arrive du reste fréquemment que plusieurs familles portent absolument les mêmes armes quant à l’écusson lui-même. Mais alors, sauf de rares exceptions, elles auront des cimiers différents ou une autre devise ou d’autres supports.

Pour faciliter les recherches nous avons encore ajouté à plusieurs articles une dernière subdivision lorsqu’un nombre trop considérable de familles portent des armoiries à peu près semblables. Ainsi, par exemple, de nombreuses familles portent: armes non complètes, un lévrier accompagnant un chef. Dans ce cas nous subdivisons en ACCOMPAGNANT LE CHEF SEUL, c’est-à-dire sans AUTRE FIGURE et ACCOMPAGNANT LE CHEF NON SEUL c’est-à-dire avec UNE OU PLUSIEURS AUTRES FIGURES.

Ainsi Borsier: lévrier accompagné de trois couronnes rentre dans la subdivision ACCOMPAGNANT CHEF NON SEUL, et Bradstreet: lévrier de gueules accompagnant un chef de sable chargé de trois croissants, se trouvera classé dans la subdivision ACCOMPAGNANT CHEF SEUL. Dans ce second exemple, en effet, le lévrier est seul sous le chef.

III. – LES ARMES ÉCARTELÉES

On entend par écusson écartelé celui qui est divisé en quatre quartiers égaux par une ligne verticale et une ligne horizontale.

Le premier et le dernier quartier Sont souvent semblables, de même que le second et le troisième. De là. la coutume de blasonner conjointement le premier et le quatrième quartier, et ensuite les deux autres, le deuxième et le troisième. Lorsque les quatre quartiers contiennent des armes – différentes, on les blasonne séparément en commençant par le premier et en finissant par le quatrième. Introduit en héraldique par le fait de la multiplication des alliances, l’écartelé porte fréquemment sur-le-tout, ou encore dans le premier quartier, souvent dans le premier et le quatrième, les armoiries primordiales d’une famille. Là encore il y a un moyen de déterminer la famille à laquelle appartient un écusson écartelé. Si Rietstap ne donne pas la description de ces armes comme écartelées, on cherchera celles du premier quartier, ou celle du sur-le-tout puis on consultera une généalogie de la famille portant, ces armoiries et en parcourant les diverses alliances de cette maison on arrivera à pouvoir déterminer les armes cherchées.

Précisons maintenant quelques principes généraux qui régissent l’ordre suivi dans notre travail. Ils pourront peut-être à première vue paraître peu rationnels à quelques-uns. Mais l’expérience en démontrera l’utilité.

Le grand principe qui domine dans notre Dictionnaire est de simplifier les recherches autant que possible.

Les armoiries écartelées étant beaucoup plus nombreuses que celles entourées d’une bordure, nous avons toujours classé dans la catégorie ACCOMPAGNANT BORDURE des armes écartelées entourées’ d’une bordure. Si nous ne l’avions pas fait et qu’on s’était trouvé devant un écusson écartelé avec bordure entourant tout l’écu, il aurait fallu chercher vingt, trente, quarante noms de familles portant la figure cherchée sur des armes .écartelées, tandis que quatre, dix tout au plus portent cette figure accompagnant une bordure.

C’est dans le même but de simplification que nous avons classé dans une même catégorie les armes portant une figure BROCHANT sur coupé, parti, taillé, tranché, etc., et celles qui portent la même figure sur coupé, parti, taillé, tranché DE L’UN EN L’AUTRE. En effet, cette distinction n’est apparente que si les couleurs sont indiquées. Dans le cas contraire, il est impossible de voir si la figure est BROCHANTE, c’est-à-dire d’une couleur autre que les deux couleurs du champ, ou si elle est DE L’UN EN L’AUTRE, c’est-à-dire par exemple: d’argent sur le sable et de sable sur l’argent. Pour ne pas allonger indéfiniment notre travail nous avons inscrit ces armoiries dans une seule et même catégorie.

On sait que l’écusson qui se met en coeur des armes écartelées se nomme sur-le-tout. Quelques auteurs appellent du même nom le petit écu brochant sur un coupé, un parti, etc. Pour faciliter les recherches nous ne donnons le nom de sur-le-tout qu’à l’écu chargeant le point d’intersection des armes écartelées et nous nommons écusson tout autre écu employé comme meuble ou brochant sur un coupé, un parti, etc., Nous faisons toujours dépendre le classement du meuble catalogué de la division, de la pièce ou de la figure principale contenue dans l’écu. Ainsi s’il y a un chef, y aurait-il même comme accompagnant le chef trois ou quatre objets différents; des fasces, un coupé,,tin parti, etc.: le chef n’en reste pas moins la figure caractéristique de cet écusson, par conséquent la figure cataloguée devra être cherchée dans la subdivision ACCOMPAGNANT UN CHEF.

Les hommes du métier nous reprocheront peut-être d’avoir fait trop souvent bon marché de la pure langue héraldique. Ce qui nous a surtout dirigé, c’est de mettre autant que possible notre travail à la portée de ceux – et ce sont les plus nombreux -. qui ne connaissent pas ce langage spécial: il était nécessaire de leur faciliter l’intelligence de termes dont la plupart du temps ils, ignorent la signification.

Chaque fascicule sera accompagné d’une planche portant quelques écussons qui contiendront la représentation des figures principales cataloguées dans ce fascicule. Il était inutile naturellement de reproduire un lion, un renard, un cheval, un loup. Mais il nous a paru nécessaire, précisément en vue des non-héraldistes, de donner le dessin des figures qu’ils pourraient ne pas connaître tels que la merlette, la fusée, le fuselé, le huchet, etc.

De cette manière, quand notre dernier fascicule aura paru, on possédera par le fait même un Dictionnaire complet avec figures des termes du blason.

Nous espérons pouvoir terminer notre travail – en une quinzaine de fascicules d’environ une centaine de pages divisées en deux colonnes.

Voici, entr’autres, quelques-unes des figures dont les catalogues sont prêts pour l’impression:

  • Fusée.
  • Fuselé.
  • Renard.
  • Loup.
  • Louve.
  • Loup-cervier.
  • Loup marin.
  • Pattes et pieds de loup.
  • Dents de loup.
  • Poisson.
  • Dauphin.
  • Écrevisse.
  • Flèche.
  • Fer de flèche.
  • Carquois.
  • Maison.
  • Château.
  • Tour.
  • Mur.
  • Maçonné.
  • Cygne.
  • Coq.
  • Chouette.
  • Phénix.
  • Chauve-souris.
  • Héron.
  • Perroquet.
  • Autruche.
  • Cigogne.
  • Grue.
  • Oiseaux divers.
  • Vol.
  • Demi-vol.
  • Colombe.
  • Étoile.
  • Croissant.
  • Aigle.
  • Griffon.
  • Trèfle.
  • Cheval.
  • Fer de cheval.
  • Mors.
  • Bride.
  • Selle.
  • Étrier.
  • Porc.
  • Porc-épie.
  • Arc.
  • Arbalète.
  • Pélican.
  • Sanglier.
  • Hure de sanglier.
  • Serpent.
  • Couleuvre.
  • Vipère.
  • Anguille.
  • Hérisson.
  • Homme.
  • Chevalier à pied.
  • Chevalier à cheval.
  • Femme.
  • Sirène.
  • Sénestrochère.
  • Dextrochère.
  • Bras.
  • Jambe.
  • Tête de More.
  • Buste d’homme.
  • Tête et os de mort.
  • Œil.
  • Casque.
  • Figures mythologiques et allégoriques.
  • Main.
  • Diable.
  • Enfant.
  • Barbe.
  • Mâchoire.
  • Etc., etc.
  • Ange.
  • Sauvage.
  • Vêtements.
  • Larmes.
  • Armures et parties d’armures.
  • Chaussures.

EXPLICATIONS ET ABRÉVIATIONS

Un chiffre posé après un nom indique qu’il y a dans les armes de Cette famille plusieurs exemplaires de la figure cataloguée ; ex: lévrier accompagnant chevron: Born (du).:?„ signifie qu’il y a deux lévriers qui accompagnent le chevron.- Lévrier sur écartelé let 1: Fisseau. 3, indique qu’il y a trois lévriers.

acc. signifie accompagnant.
ad. – adossés.
affr. – affronté.
arr. – arraché.
bord. – bordure.
br. – brochant.
ch. – chargé.
coll. – colleté.
camp. – componé.
cour. – couronné.
éc. – écartelé.
engr. – engrêlé.
ép. – éployé.
ess. – essorant.
fr. qu. – franc-quartier.
iss. – issant.
m o uv. – mouvant.
nag. – nageant.
naiss. – naissant.
n. ch. – non chargé.
pass. – passant.
pl. d’autr. plume d’autruche. ramp. signifie rampant.
rang. – rangé.
recr. – recroisetté.
reg. – regardant.
s. avant un nom de division, de pièces, etc., signifie sur, s. bande, s. pal., s. terrasse.
s. après un nom de division, de pièces, etc., ou après un nom de famille signifie seul.
n.s. après un nom de division, de pièces, etc., ou après un nom de famille signifie non seul.
sén. signifie sénestre (gauche).
somm. – sommé ou sommant.
supp. – supporté ou supportant.
surin. – surmonté ou surmontant.
ten. – tenant.
terr. terrasse.

Bezugsquelle: https://archive.org/details/dictionnairedesf04reneuoft

  1. Nous appelons divisions les traits ou lignes qui changent ou diversifient le champ ou fond de l’écu, le parti – écu partagé en deux parties égales par une ligne verticale, – le coupé – écu partagé en deux parties égales par une ligne horizontale, le tranché, le taillé, etc., etc. []
  2. Nous appelons pièces les figures formées au moyen de lignes, le pal, la fasce, le chevron, la bordure, le canton, etc. []
  3. Nous appelons meubles les objets de toute sorte: animaux, instruments, fruits, fleurs, etc., qui chargent un écusson, chargent et accompagnent les divisions et les pièces. []

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