figures artificielles

Les figures artificielles Substantiv, feminin

Oberbegriff zur Zusammenfassung jener meubles, die von Menschen gemacht sind.

Beschreibung

Bezeichnung in verschiedenen Sprachen

Französisch Figures artificielles
Deutsch Künstliche Figuren
Englisch Artificial objects
Italienisch
Spanisch

Siehe auch Rolland et Bender (1903).

Einordung

figure / meuble / figures artificielles /

Einteilung

Die Autoren sind sich alle einig, dass es soviele unterschiedliche Arten von künstlichen Figuren gibt, dass es nötig wäre sie einzuteilen. In welche Gruppen, darüber haben sie dann aber doch, mitunter sehr unterschiedliche Auffassungen. Ich selber bin mir leider auch noch nicht schlüssig, wie ich es angehen soll.

  1. cérémonies profanes
  2. domaine religieux
  3. armes et instruments de guerre
  4. navigation et transport
  5. architecture
  6. habillement
  7. chasse
  8. jeux
  9. économie domestique
  10. agriculture
  11. industrie
  12. croix

Beschreibung durch klassische Heraldiker in französischer Sprache

Für die Leser die Französisch können, stellen wir hier noch ein paar Originalzitate zusammen. Wir beginnen mit den ältesten:

Claude-François Ménestrier (1631-1705)

schrieb 1696 in der La nouvelle méthode raisonnée du blason

Les figures artificielles qui sont les ouvrages des mains des hommes, comme les bâtimens, les ustenciles, les instrumens de guerre de chasse, de divers métiers, &c.

Joseph Martin (19.JH)

schrieb 1824 in den termes du blason zu seinem Cours abrégé de blason:

Les figures artificielles, qui sont l’ouvrage des hommes, comme les bâtiments, les ustensiles, les instruments de guerre, de chasse; les outils des divers ouvriers, etc.;

Charles Grandmaison (1824-1903)

schrieb 1852 im dictionnaire alphabetique des termes du blason zu seinem Werk “Explication et la description des termes et figures usités dans le blason”:

Quant aux figures artificielles, on peut les réduire aux suivantes :

  1. Les instruments de cérémonies sacrées ou profanes;
  2. les vêtements et ustensiles de ménage;
  3. les instruments de guerre, de chasse, de pèche et de navigation;
  4. les bâtiments, l’architecture civile et militaire et tout ce qui en dépend;
  5. les instruments des arts et métiers.

Henri Gourdon de Genouillac (1826 – 1898)

schrieb 1853 im Vocabulaire héraldique seiner Grammaire héraldique :

Les figures couvrant l’écu sont divisées en quatre catégories: (..)
La troisième: les figures artificielles, telles que les châteaux, les forteresses, les instruments de guerre, de chasse, de musique, les outils et ustensiles servant aux différentes industries.
(..)

Parmi les objets divers qui forment les figures artificielles, on en distingue plusieurs qui sont fréquemment employés et qui sont considérés presque comme des pièces héraldiques. Ce sont:

  • Le fermail (pl. II, fig. 29), qu’on nomme parfois fermail en losange (pl. II, fig. 30).

  • L’anneau (pl. III, fig. 1). Lorsqu’il y en a plusieurs et qu’ils sont de petite dimension, ils prennent le nom d’annelets (pl. III, fig. 2).

  • Les vires (pl. III, fig. 3) ou anneaux concentriques.

  • Des badelaires, des fois, des bouteroles, des tortils, des ranchiers, des ogoesses, etc. (La signification de ces mots est portée au vocabulaire indiquant toutes les pièces du blason.)

  • Il est une figure employée souvent en blason, celle d’un bras humain sortant d’un des côtés de l’écu. Ce bras est appelé dextrochère ou sénestrochère, selon qu’il est placé à dextre ou à sénestre. Lorsqu’il est cuirassé et qu’il tient une épée à la main, on le dit armé de toutes pièces.

  • Quant aux tours, châteaux, ancres, armes, instruments quelconques, et généralement tous les objets divers qu’on rencontre dans les armoiries, il importe, en les blasonnant, de bien en indiquer la forme, la position et le nombre, selon les règles dont nous parlerons tout à l’heure; et surtout de façon à pouvoir établir un blason semblable à celui qu’on entend blasonner, sans qu’il soit besoin d’avoir le modèle devant les yeux (pl. III, fig. 4, 5, 6, 7).

Simon de Boncourt (19. JH)

scheint regelrecht über die Vielzahl der Motive zu verzweifel. Er unternimmt nur einen kurzen Versuch (), gibt dann aber schnell auf und geht dann gleich dazu über, sie einfach alphabethisch aufzuzählen. Er schrieb 1885 in der Grammaire du blason:

On appelle figures artificielles toutes celles qui sont le produit de l’art et de la main des hommes. Elles sont empruntées à la religion, à la guerre, aux arts, etc. Elles sont presque aussi variées que les figures naturelles. Nous ne donnons que les plus employées, ou celles qui ont en blason un nom différent du langage ordinaire. D’ailleurs, c’est ici surtout qu’il faut consulter le dictionnaire héraldique.

Nous dirons donc simplement qu’on rencontre en armoiries:

  • des anilles, ou fers de moulin;
  • des annelets, ou bagues;
  • des badelaires, ou épées recourbées;
  • des bouterolles, ou bouts de fourreaux d’épée;
  • des broies, ou mors;
  • des chandeliers; des chaînes;
  • des chausse-trape; des clefs,
  • des clous, des cornières, ou anses de pot;
  • des couronnes;
  • des doloires, des fermaux ou boucles de ceinture;
  • des gonfanons,
  • des grillets ou grelots;
  • des herses,
  • des hies, des houssettes ou chausses,
  • des huchets, ou cors de chasse,
  • des maillets,
  • des manipules,
  • des molettes d’éperon,
  • des navires de tout genre;
  • des otelles ou fers de lance;
  • des phéons ou fers de flèche aigus et dentelés;
  • des patenôtres ou chapelets;
  • des pignates ou petites cruches à une anse;
  • des ponts,
  • des portes;
  • des rais d’escarboucle, roues sans jantes dont le moyeu est une pierre précieuse, et dont les huit rayons sont fleuronnés aux extrémités;
  • les rocs;
  • les tortils ou rubans roulés autour d’une tête de Maure;
  • des tours;
  • des triangles;
  • des vertenelles ou bris d’huis, bande de fer destinée à soutenir une porte sur ses gonds;
  • etc. etc.

Rietstap (1828-1891)

schrieb 1884 im Dictionnaire des termes du blason der Einleitung zum Armorial Général:

artificielles: tout ce qui a été fait de main d’homme;

Léon Jéquier (1905-1996) und D.L. Galbreath (1884-1949)

In dem 1977 erschienenen Überarbeitung des Werkes von Galbreath schrieb Jéquier im “Manuel du blason”:

Les figures artificielles comprennent toutes les représentations d’objets fabriqués par la main de l’homme: constructions, armes, vêtements, outils, ustensiles, etc. Rien ne semble devoir limiter l’artiste dans son choix, et en composant des armoiries nouvelles, on admettra volontiers tout objet, si moderne soit-il, pourvu qu’il ait une silhouette claire et nette. On fera bien toutefois de ne pas imiter certains héraldistes d’il y a cinquante ans qui ont chargé des écus de chaudières à vapeur ou de tôles ondulées, et qui ont, hélas, trouvé des disciples parmi les héraldistes actuels des pays de l’Est. L’étude des anciens modèles donnera les meilleures indications sur ce qui doit et sur ce qui ne doit pas se faire. Cette étude permettra d’identifier bon nombre de meubles représentant des objets actuellement hors d’usage ou qui ont perdu leur forme originale par la faute de copistes ignorants ou du désir de la famille de tenir compte de son ascension sociale, en rendant ses armoiries plus héraldiques (fig. 388). Dans ces identifications, il faut souvent tenir compte du métier exercé par la famille ou du nom qu’elle portait, ainsi que de la désignation des objets dans les idiomes locaux.

Michel Pastoureau (1947-)

verweigert sich in der 5. Auflage (2008) des 1979 in Paris erschienenem Traité d’héraldique völlig der seit Ménestrier vorherschenden Unterscheidung in Pièces, partitions, figures naturelles und artificielles, sondern teilt sie so ein:

  • I. Les figures géométriques pièces et partitions
  • II. Les animaux
  • III. Les végétaux
  • IV. Les petits meubles géométriques
  • V. Les autres figures

Die vorliegende Kategorie fällt dann vor allem in Pastoureaus letzte über die er angibt:

L’adoption des armoiries par les roturiers et l’usage de plus en plus grand qu’ils en ont fait au fil des siècles, ont eu pour conséquence une diversification progressive du répertoire des figures du blason. A cet égard, le développement maximum semble être atteint à la fin du xvile siècle, du moins en France (le cas des armoiries créées au xixe siècle étant réservé). Il est évidemment impossible de passer ici en revue tous les meubles qui, à un moment ou à un autre, sont entrés dans les écus. Nous nous contenterons de citer ceux qui ne furent pas d’un emploi trop rare, mais sans nous attarder sur leurs éventuels attributs.

Beschreibung durch klassische Heraldiker in anderen Sprachen

Otto Titan von Hefner (1827-1870)

schrieb 1861 im Handbuch Der theoretischen und praktischen Heraldik -Teil 1 :

Die künstlichen Figuren in der Heraldik; lat. figurae artificiosae, franz. figures artificielles, engl. artificial objecta, ital. figure artifiziali, ndd. kunstmatige figuren, sind mehr oder minder manierirte Darstellungen von Gegenständen; welche durch menschlicher Hände Arbeit hergestellt werden. Es erscheinen davon in den Wappen so vielerlei Beispiele, dass wir von Werkzeug; Fahrnis, Bauwerk, Waffen, Kleidungsstücken etc. kaum eines kennen, das nicht ganz oder in einzelnen Teilen darin zu finden wäre; dagegen ist es auch richtig; dass wir so manches hierher gehörende Wappenbild nicht sicher zu benennen wissen; größtenteils aus dem Grunde; weil derlei rätselhafte Werkzeuge entweder lange nicht mehr gebraucht werden oder wenigstens unseren Augen in so veränderter Form erscheinen, dass wir in ihnen die heraldischen Figuren nicht wieder erkennen mögen. Manche solche, den Heraldikern des vorigen Jahrhunderts noch unbekannte Figur ist seitdem durch Studium und fleißiges Vergleichen alter Trachten und Gerätschaften, Bauwerke etc. in seiner wahren Bedeutung erkannt und benannt worden, wir dürfen uns aber nicht verhehlen, dass auch hierin dem denkenden Heraldiker noch ein gut Stück Forschung übrig gelassen bleibe.

Hefner teilt die Gruppe ein in folgende Kategorien:

  1. Werkzeuge, Gerätschaften, Fahrnisse;
  2. Bauwerke und Teile derselben.
  3. Kleidungsstücke, Schmuck und Würdezeichen, Waffen, Kriegsgeräte und Teile derselben,
  4. Kreuze, Zeichen und Marken.

James Robinson Planché (1796–1880)

schrieb 1885 im The pursuivant of arms (1852-59):

ARTIFICIAL OBJECTS
the principal met with in the thirteenth century are Horse-shoes, Breys, (i. e. Barnacles or Hemp-breaks,) Billets, Annulets, Water-Budgets, Pillows or Cushions, Mullets or Spur-Rowels, Maunches or Sleeves, Helmets, Spear-heads, Swords, Buckles, Chess-Rooks, Stirrups, Shields, Pickaxes, Trumpets and Pilgrim’s Staves, or Bourdons. (…)

Französisches Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_meubles_h%C3%A9raldiques
Deutsches Wikipedia https://de.wikipedia.org/wiki/Liste_heraldischer_Begriffe
Englisches Wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_heraldic_charges
Spanisches Wikipedia https://es.wikipedia.org/wiki/Anexo:Muebles_her%C3%A1ldicos
Armoiries-blason.org
http://www.blason-armoiries.org/heraldique/a/index.html
Sonstiges