Boncourt:Dictionnaire héraldique [fr]

Nota. — Afin d’éviter les répétitions inutiles, nous nous bornons, pour les tenues de blason expliqués suffisamment dans le corps de l’ouvrage, d’indiquer la page où page il en est question.

Anmerkung DE Obiges galt natürlich für das gedruckte Buch, was bitte schön dünn zu bleiben hatte. Für unsere Zwecke hier im Netz ist das eher unpraktisch. Die Seitenangaben habe ich gelassen, kopiere aber nach und nach die entsprechenden Stellen hier rein, die setze ich dann in […]

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M|N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z


A

  • ABAISSÉ, se dit des pièces héraldiques posées plus bas que de coutume. Ainsi le pal, la fasce, le chevron, la bande, qui occupent ordinairement le tiers du milieu de l’écu, peuvent être au-dessous de cette position habituelle et sont alors abaissés. Quand les ailes des oiseaux se dirigent vers la pointe de l’écu, on dit au vol abaissé. On le dit encore du chef, quand il se trouve sous un autre chef.
  • ABIME. On dit qu’une pièce est posée en abîme ou en coeur, quand elle occupe le centre de l’écu.
  • ACCOLÉ a plusieurs acceptions:
    1. Deux écus qui sont juxtaposés, comme quand la femme joint le sien à celui de son mari, sont dit accolés.
    2. Il se dit d’un animal qui a un collier ou une couronne passée au col.
    3. Des macles, losanges, fusées, lorsqu’elles se touchent ensemble de flanc ou de pointe sans remplir l’écu.
    4. Des choses entortillées, comme un serpent ou bisse autour d’une colonne, un cep de vigne à un échalas.
    5. Se dit encore des colliers de chevalerie qui environnent l’écu.
  • ACCOMPAGNÉ, se dit des pièces honorables lorsqu’elles en ont d’autres en sécantes partitions.
  • ACCORNÉ, s’emploie pour des cornes des animaux quand il est différent du corps.
  • ACCOSTÉ, se dit d’une bande, d’une barre, ou autre pièce posée diagonalement, lorsqu’elles sont environnées de figures, étoiles, fleurs, etc., posées dans le même sens.
  • ACCROUPI, se dit du lion assis, et des autres animaux sauvages; du singe, etc.
  • ACCULÉ, s’applique au cheval renversé en arrière.
  • ADEXTRÉ, se dit d’une pièce qui en a une autre à dextre.
  • ADOSSÉ. Posé dos contre dos.
  • AFFRONTÉ. Posé front à front, ou se regardant.
  • AIGUISÉ. Se dit des pièces de longueur qui qui ont les bouts aigus, comme une croix, un pal, etc.
  • AFFUTÉ. Se dit du canon quand il n’est pas de même émail que son affût.
  • AGNEAU, et agneau pascal. V. page 78. [L’AGNEAU est de profil et passant. L’agneau pascal tient une croix à laquelle est attachée une oriflamme chargée d’une croisette.]
  • AIGLE, page 78. [l’aigle est l’oiseau qui se voit le plus souvent en armoiries. En blason, il a le genre féminin. Ses ailes sont ouvertes; quand elles sont rabattues vers la pointe de l’écu, elle a le vol abaissé, elle est contournée quand elle regarde à sénestre; essorante lorsqu’elle paraît prendre son vol; On dit langué, de sa langue (et non lampassé comme pour le lion…), armé, de ses griffes, membré, de ses membres, quand ces parties sont d’un autre émail que celui du corps.]
  • AIGLE éployée, page 79. [souvent elle (l’aigle) a deux têtes, on la nomme alors éployée, mais nous la mettons dans ce dernier cas au nombre des figures chimériques.]
  • AIGLETTE, page 79. [aiglette quand elle est répétée plusieurs fois dans l’écu; alérion quand l’aiglette n’a ni bec ni pattes; vol d’aigle, les deux ailes sans le corps; demi-vol, une seule aile;]
  • AIGUISÉ, se dit de toutes les pièces qui peuvent être aiguisées: le pal, la fasce, la croix, etc.
  • AILÉ, qui a des ailes.
  • AJOURÉ, se dit d’une tour, d’une maison, dont les jours (les ouvertures) sont d’émail différent.
  • AJUSTÉ, se dit d’un trait ou d’une flèche posé sur la corde de l’arc.
  • ALÉRION (de aquilario, diminutif de aquila), c’est l’aiglette sans bec ni pattes. Les alérions diffèrent des merlettes, en ce qu’ils ont les ailes étendues, et qu’ils sont toujours debout et posées en pal ; les merlettes ont les ailes serrées et posées en fasce. — L’illustre maison de Lorraine portait: d’or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d’argent dans le sens de la bande. On a remarqué que alérion était l’anagramme de Lorraine.
  • ALCYON, oiseau de mer, emblème de paix, qu’on représente dans son nid au milieu des flots.
  • ALESÉ, se dit des pièces honorables, fasce, pal, chevron, etc., dont les extrémités ne touchent pas les bords de l’écu.
  • ALLUME, se dit des flambeaux qui paraissent allumés ; des yeux des animaux quand ils sont d’émail différent ; mais pour le cheval on dit animé.
  • ANCRÉ, recourbé.
  • ANCOLIE, plante que l’on rencontre dans quelques armoiries.
  • ANCRE, meuble de l’écu, représentant uneancre de navire. Le montant se nomme stangue, la traverse en haut trabe, et le câble gumène.
  • ANCRÉ, page 42.[Croix ancrée, dont les extrémités sont en crochets comme lesancres de navire. (Fig.58.)]
  • ANGEMME OU ANGENNE, fleur imaginaire, à cinq pétales arrondis.
  • ANILLE, page 84. [(..) on rencontre en armoiries:des anilles, ou fers de moulin;]
  • ANILLÉ, se dit des croix en sautoir dont le milieu est percé en carré.
  • AMMÉ, se dit des yeux du cheval pour allumé.
  • ANNELET, petit anneau.
  • ANTIQUE, se dit des couronnes à pointes ou rayons, page 99.
  • APPAUMÉ, s’applique à la main ouverte dont on voit le dedans.
  • APPOINTÉ, se dit de chevrons, d’épées, flèches qui se touchent par les pointes.
  • ARC-EN-CIEL, figure parfois dans l’écu, au naturel.
  • ARCHIÉRES, embrasures des châteaux par où les archers lançaient des flèches.
  • ARDENT, charbon allumé.
  • ARGENT, page 24. [d’argent. On lui laisse sa couleur, c’est-à-dire blanc vif à reflets. En gravure, on le représente par un fond uni, sans traits ni hachures, sur a pièce où il doit se trouver. (Fig.32.)]
  • ARMÉ, s’applique au lion, au léopard, aux aigles, etc., dont les griffes sont d’émail différent ; pour les bêtes au pied fourché, on dit onglées; pour les flèches, quand leur fer est différent, on dit futées.
  • ARMOIRIES, pages 3 et 109.
  • ARMORIAL, recueil des armoiries d’un royaume, d’une province, etc.
  • ARRACHÉ, se dit des arbres dont on voit les racines; des têtes d’animaux qui ne sont pas coupées net.
  • ARRÊTÉ, posé sur ses quatre pattes.
  • ASSIS, se dit (pour accroupi) quand il s’agit d’animaux domestiques.
  • AVANT-MUR, pan de muraille crénelée, joint à une tour.
  • AZUR, page 26. [AZUR. C’est le bleu céleste. Cette couleur bleue se désigne en gravure par des traits horizontaux, menés de l’un à l’autre côté de l’écu. (Fig.34.)]

B

  • BADELAIRE, épée recourbée.
  • BANDE, page 36.
    [La BANDE occupe le tiers de l’écu en diagonale de l’angle supérieur dextre à l’inférieur sénestre. (Fig.47.)]
  • BANDÉ, page 65 [écu couvert de bandes (fig.98)]
  • BAR, page 80. [Les BARS sont deux poisson qui se posés de profil en pal, et adossés.]
  • BARBÉ, sert à désigner l’émail de la barbe des coqs et des dauphins.
  • BARDÉ, HOUSSÉ, CAPARAÇONNÉ, cheval qui a tous ses harnais.
  • BARRE, page 37 [La BARRE, au contraire, va de sénestre en haut à dextre en bas. (Fig.48.)].
  • BARRÉ, page 65 [écu couvert de (..) barres.].
  • BASTILLÉ, qui a des créneaux à sa partie inférieure.
  • BATAILLÉ, se dit d’une cloche pour l’émail du battant.
  • BATON, page 63 [Le BATON est une cotice rétrécie, ou la bande à un tiers de sa largeur. On lui donne le nom de bâton péri quand il ne touche pas les angles de l’écu. (Fig.95.)].
  • BECQUÉ, s’emploie pour l’émail du bec d’un oiseau,
  • BESANT, page 56. [Les besants, figures rondes représentant les pièces de monnaie, toujours en métal sur couleur. (Fig.82.)]
  • BESANTÉ, chargé de besants.
  • BILLETTES, page 53. [Les billettes sont des pièces de bois carrées, un peu plus longues que larges et posées à plat sur l’écu. (Fig.76.) Elles peuvent être évidées, et alors on les dit cléchées.]
  • BILLETÉ, semé de billettes.
  • BISSE, serpent.
  • BOCQUET, fer de lance ou de pique.
  • BORDÉ, se dit d’une pièce qui a une bordure d’émail différent.
  • BORDURE, page 38. [La bordure est une bande qui entoure l’écu sans le couvrir entièrement (Fig.51.)]
  • BOUCLÉ, qui a une boucle.
  • BOURDON, bâton de pèlerin.
  • BOURDONNÉ, terminé en forme de bourdon.
  • BOUTEROLLE, bouts de fourreau d’épée.
  • BOUTOIR, extrémité de la hure du sanglier.
  • BRÉTESSÉ, crénelé en haut et en bas alternativement.
  • BRISÉ, pièce dont les extrémités sont rompues. Se dit aussi des armes qui ont une brisure.
  • BRISURE, altération des armes de la famille pour indiquer une branche cadette.
  • BROCHANT, posé, passé sur d’autres pièces.
  • BURÈLES, BURELÉ, page 59. [Les BURÈLES, c’est la fasce répétée plus de quatre fois. l’écu est dit burelé quand les espaces entre les burèles sont de même largeur qu’elles. (Fig.88.)]
  • BUTE, instrument à couper la corne des chevaux.

C

  • CABLÉ, fait de cordes ou de câbles tortillés
  • CABRÉ, page 77. [Le CHEVAL (..) est dit (..) cabré ou effrayé quand il n’est posé que sur ses pieds de derrière.]
  • CANUCÉ, enroulé en forme de caducée.
  • CANNELÉ, c’est l’engrelé aux pointes en de-dans.
  • CANTON, page 49. [Le CANTON, diminutif du franc-quartier, se place en chef, tantôt à l’angle dextre, et il est dit canton dextre, ou à sénestre, et il est. dit canton sénestre. (Fig.7o.)]
  • CANTONNÉ, page 69. [On nomme ainsi les espaces laissés visibles sur le champ par la croix ou le sautoir. Fig. 107.]
  • CARTOUCHE, ornement de sculpture au milieu duquel se place l’écusson.
  • CAUDÉ, s’emploie pour l’émail de la queue des comètes.
  • CHABOT, page 80. [poissons de rivières qui se posent en pal la tête en haut.]
  • CHAMP, surface de l’écu.
  • CHAMPAGNE, page 36. [La CHAMPAGNE est le tiers inférieur de l’écu. (Fig.45.)]
  • CHAPÉ, page 69.[Le CHAPÉ couvre les deux tiers de l’écu; il descend du chef en deux pointes qui viennent poser de chaque côté de la base, et laisse à découvert un triangle, qui est le fond de l’écu; voir Fig. 108, les deux pointes d’azur sont le chapé.]
  • CHARGÉ, qui a une autre pièce posée pardessus.
  • CHARGEURE, pièce posée sur une autre.
  • CHATELÉ, chargé de châteaux.
  • CHAUSSÉ, page 70. [Le CHAUSSÉ est le contraire du chapé; il meut de la pointe de l’écu. (Fig.110.)]
  • CHEF, page 35. [Le chef est la partie supérieure de l’écu dont il tient le tiers. (Fig.43.)]
  • CHEVELÉ, s’emploie pour l’émail des cheveux.
  • CHEVILLÉ, se dit du cerf pour ses bois.
  • CHEVRON, page 38, [Le chevron est l’assemblage de deux bandes dont la pointe est dirigée vers le haut de l’écu et forme un compas à demi ouvert. (Fig.5o.)]
  • CHEVRONNÉ, page 65. [Le chevronNÉ, partitions de l’écu, au moyen de chevrons de même épaisseur, et alternativement métal et couleur. (Fig.99.)]
  • CINTRÉ, entouré d’un cercle.
  • CLARINE, qui porte des sonnettes.
  • CLÉCHÉ, percé à jour, l’excavation étant du même émail que l’écu.
  • CLOUÉ, sert à indiquer l’émail des clous.
  • COLLETÉ, qui porte un collier.
  • COMPONÉ, composé de carreaux, aux émaux alternés comme une table d’échiquier.
  • COMETÉ, a le sens de CAUDÉ.
  • CONTOURNÉ, tourné à sénestre.
  • CONTRE-BANDÉ, CONTRE-FASCÉ, CONTRE-PALÉ, page 72. [Un autre genre de rebattement que l’on appelle CONTRE-PALÉ, CONTRE-FASCÉ, CONTRE-BANDÉ, etc., a lieu lorsque dans un écu coupé, ou parti, ou taillé etc., les pals, ou fasces ou bandes sont opposés métal à couleur et couleur à métal, comme on le voit, fig.117 et 118.]
  • CONTRE-ÉCARTELÉ, page 16. []
  • CONTRE-HERMINE, CONTRE-VAIR, page 31.
  • CONTRE-PASSANT, passant dans un sens opposé.
  • COQUERELLES, 82.
  • CORDE désigne l’émail des cordes d’instruments de musique.
  • CORDELIÈRE, corde qui entoure l’écusson des veuves.
  • CORNIÈRE, anse de pot.
  • COTICE, page 62. [La COTICE est le nom que prend la bande réduite au tiers. Elle peut aussi se poser en barre. Alors on la nomme traverse. (Fig.94.)]
  • COTICÉ, qui porte des cotices.
  • COTOYÉ, même sens que accosté.
  • COUARD (pour le lion), qui porte la queue entre ses jambes.
  • COUPÉ, page 12.[Le COUPÉ partage aussi l’écu en deux parties égales, mais par une ligne horizontale. (Fig.3.)]
  • COUPEAU, pointe, de rocher.
  • COUPLÉ, se dit des chiens de chasse liés ensemble.
  • COURTINES, parties du pavillon formant le manteau.
  • COUSU, se dit des pièces de métal sur métal, ou de couleur sur couleur.
  • CRANCELIN, partie de couronne posée en bande.
  • CRÉNELÉ, surmonté de créneaux, ou en forme de créneaux.
  • CRÊT, pour la crête d’émail différent.
  • CRÉQUIER, page 81. [Le CRÉQUIER représente un prunier sauvage, ayant presque la forme d’un chandelier à sept branches.]
  • CROISSANTÉ, terminé par des croissants.
  • CYCLAMOR, espèce d’orle rond ou cercle

D

  • DÉCOUPÉ, se dit des lambrequins découpés en feuilles d’acanthe.
  • DÉFENDU., se dit pour la dent ou défense du sanglier quand elle est d’émail différent.
  • DE L’UN EN L’AUTRE, page 73. [Enfin, il y a encore un curieux exemple de rebattement qui se présente assez souvent en armoiries, et que l’on appelle DE L’UN EN L’AUTRE. Cela a lieu quand, dans un écu parti-tranché, etc. en deux émaux, et chargé d’une pièce des mêmes émaux, cette pièce est de couleur sur le métal et de métal sur la couleur.]
  • DE L’UN A L’AUTRE, page 74. [DE L’UN A L’AUTRE se dit quand dans l’écu divisé en deux émaux, plusieurs pièces de ces deux mêmes émaux, telles que anneaux, étoiles…, sont de métal sur la couleur et réciproquement]
  • DÉMEMBRÉ, qui a, les membres séparés du corps.
  • DEMI-VOL, une seule aile d’oiseau.
  • DENCHÉ, comme dentelé.
  • DENTELÉ, qui a des dents de scie.
  • DÉPOUILLE, peau d’un animal.
  • DÉSARMÉ, se dit de l’aigle sans ongles.
  • DEUX ET UN. Disposition très usitée pour trois pièces, dont les deux premières sont en chef, la troisième en pointe.
  • DEVISE, page 101. [On peut définir la devise: « Une sentence exprimée en peu de mots. » C’est donc une espèce de proverbe, une allusion, une allégorie, un emblème, quelques mots métaphoriques, que l’on écrit au bas ou autour de l’écu, et qui rappellent la noblesse ou les actions mémorables d’une famille. (…)]
  • DEXTRE, page 12. [l’écu est censé représenter un être animé que l’on a en face de soi, et par conséquent la dextre de l’écu est à la gauche du lecteur, et la senestre à sa droite.]
  • DEXTROCHÈRE, page 75. [le bras droit est appelé dextrochère]
  • DIADÉMÉ, dont la tête est entourée d’un cercle.
  • DIAPRÉ, damasquiné.
  • DIFFAMÉ, se dit du lion sans queue.
  • DIVISE, page 59. [La DIVISE, tiers de la fasce. Plus petite, elle prend le nom de trangle. Elle peut être haussée ou baissée sur l’écu. (Fig.87.)]
  • DOLOIRE, espèce de hache sans manche.
  • DONJONNÉ (tours ou châteaux), surmonté de tourelles.
  • DORMANT, animal dans l’attitude du sommeil.
  • DOUBLET, moucheron posé de profil.
  • DRAGON, page 86. [Figures chimériques:Le DRAGON est un animal qui a la tête et les pieds d’un aigle, le corps et la queue d’un serpent, des ailes de chauve-souris, la langue en forme de dard. Le DRAGON à figure humaine se nomme monstrueux.]
  • DRAGONNÉ, page 86. [Figures chimériques:Le LION DRAGONNE est celui dont la partie inférieure du corps est terminée en forme de dragon.]
  • Du PREMIER, OU DU CHAMP. On se sert de ces expressions pour éviter la répétition d’un émail déjà nommé.

E

  • ÉBRANCHÉ, qui a les branches coupées.
  • ÉCAILLÉ, pour indiquer l’émail des poissons.
  • ÉCART, chaque quartier d’un écu divisé en quatre.
  • ÉCARTELER, diviser l’écu.
  • ÉCARTELÉ, page 14. [L’ECARTELE est formé par le parti et par le coupé. (Fig.16.)]
  • ÉCARTELURE, section de l’écu écartelé.
  • ÉCHIQUETÉ, en forme d’échiquier.
  • ÉCIMÉ, chevron dont la pointe est coupée.
  • ÉCLATÉ, lances et chevrons brisés.
  • ÉCORCHÉ, se dit des animaux quand ils sont de gueules.
  • ÉCOT, tronc d’arbre noueux.
  • ÉCOTÉ, tronc qui a les branches coupées.
  • EFFARÉ, se dit du cheval qui se cabre.
  • EFFEUILLÉ, arbre sans feuilles.
  • ÉLANCÉ, se dit du cerf.
  • ÉMAUX, page 23. [On divise les émaux en métaux, couleurs et fourrures. Il y a deux métaux, six couleurs et deux fourrures. On les représente par la peinture avec les nuances propres à chacun. Mais pour les représenter sans le secours de la peinture, on a adopté, en sculpture et en gravure, des signes de convention (traits ou points) dont les dispositions suppléent aux couleurs….]
  • ÉMANCHÉ, page 71 [L’EMANCHÉ se dit des partitions de l’écu s’enclavant les unes dans les autres en forme de longs triangles. Il peut se faire en pal, en chef, en fasce (Fig.115), en barre ou en bande (Fig.116.)]
  • EMBOUTÉ, à bout d’émail différent, pour les marteaux.
  • EMBRASSÉ, page 71. [L’EMBRASSÉ, c’est le chapé mouvant à dextre ou à, sénestre, au lieu du chef. (Fig.114.)]
  • EMMANCHÉ, au manche d’émail différent.
  • EMMUSELÉ, qui porte une muselière.
  • EMPENNÉ, se dit des flèches garnies de plumes.
  • ENCLAVÉ, sens ordinaire.
  • ENCLOS, entouré d’un trescheur.
  • ENCOCHÉ, trait posé sur la corde de l’arc.
  • ENDENTÉ, se dit d’une pièce couverte de triangles alternés de divers émaux.
  • ENFILÉ, ANNELÉ, couronne passée dans une barre, cotice, etc.
  • ENGLANTÉ, chargé de glands.
  • ENGOULÉ, pièce dont les extrémités paraissent dévorées par des gueules d’animaux.
  • ENGRÊLÉ, armé de petites dents dont les côtés s’arrondissent un peu.
  • ENGUICHÉ, s’applique à l’embouchure des cors, huchets, etc.
  • ENHENDÉ, au pied refendu.
  • ENQUERRE, page 32. [C’est un principe général de l’héraldique, qu’on ne doit jamais poser métal sur métal, couleur sur couleur, fourrure sur fourrure. Cela veut dire, par exemple, qu’il ne faut pas superposer or sur d’argent, ou gueules sur azur, ou hermine sur vair. Mais on peut très bien les juxtaposer par écartelures. Les exceptions à cette règle générale sont très rares et sont nommées armes à enquerre. On leur donne ce nom parce qu’alors on doit enquérir ou rechercher la cause, toujours honorable, de cette violation des règles du blason.]
  • EN REPOS, se dit des animaux qui paraissent sommeiller.
  • ENSANGLANTÉ, se dit des animaux dont le sang paraît couler.
  • ENTÉ, qui s’emboîte l’un dans l’autre.
  • ENTRAVAILLÉ, entrelacé dans des fasces, cotices, triangles, etc.
  • ENTRELACÉ, anneaux, croissants passés les uns dans les autres.
  • ENTRETENUES, se dit de clefs dont les anneaux sont entrelacés.
  • ÉPANOUI, qui paraît ouvert, pour un lis, une fleur, etc.
  • ÉPLOYÉ, page 85.[L’AIGLE éployée Ou à deux têtes, dont l’une est contournée à dextre, et l’autre est contournée à sénestre. Quand l’aigle à deux têtes est de sable, on la nomme aigle de l’Empire. Ce fut Constantin qui le premier prit une aigle à deux têtes, pour montrer que l’empire, quoique divisé, ne formait néanmoins qu’un seul corps.]
  • ÉQUIPÉ, vaisseau qui a tous ses agrés.
  • ÉQUIPOLLÉ, page 66. [Les POINTS ÉQUIPOLLÉS, parti de 2 et coupé de 2, ce qui forme neuf divisions considérées comme meubles, et qui doivent alterner métal et couleur. (Fig.100.)]
  • ESCARBOUCLE, page 84.[

    Nous dirons donc simplement qu’on rencontre en armoiries:(..) des rais d’escarboucle, roues sans jantes dont le moyeu est une pierre précieuse, et dont les huit rayons sont fleuronnés aux extrémités;

    ]

  • ESSONNIER, page 51. [Le TRESCHEUR OU ESSONIER est l’orle rétréci dans sa largeur. Il est le plus souvent double et orné de fleurons ou fleuronné. (Fig.73.)]
  • ESSORANT, qui paraît prendre son essor.
  • ÉTINCELÉ, semé d’étincelles.
  • ÉTOILE, meuble de l’écu.
  • EVIRÉ, se dit du lion qui n’a pas la marque du sexe.

F

  • FAILLI, chevron ou bande rompue;
  • FANON, sorte de manipule.
  • FASCE, page 35. [La FASCE est une bande qui occupe le tiers de l’écu au milieu, dans le sens horizontal. (Fig.44 ]
  • FASCÉ, page 64.[Le FASCÉ, couvert de fasces de métal et de couleur.]
  • FERMAIL, FERMAUX, boucles de ceinture.
  • FEUILLÉ, qui a des feuilles d’un émail autre que la plante.
  • FICHÉ, au pied aminci, aiguisé.
  • FIER, lion dont le poil est hérissé.
  • FIGURÉ, qui représente un visage humain.
  • FIL, traverse du lambel.
  • FILIÈRE, diminutif de la bordure.
  • FLAMBANT, pal ondé et aiguisé, qui imite une flamme.
  • FLAMBOYANT, se dit des yeux du sanglier.
  • FLANCHIS, page 61.[Le flancHIS, sautoir alésé et diminué. (Fig.91.)]
  • FLANQUÉ, qui a d’autres figures à ses côtés.
  • FLEURDELISÉ, FLEURÉ, FLEURONNÉ, FLORENCE, croix, bordures ornées de fleurons, de fleurs de lis.
  • FOI, deux mains qui se donnent une poignée de main.
  • FORCES, tenailles.
  • FOURCHETÉ, terminé en forme de fourche.
  • FOURCHURE Ou FOURCHÉ, queue du lion quand elle est double.
  • FRANGÉ, qui a des franges d’émail différent.
  • FRETTES, meubles d’armoiries, formés de quatre petites cotices alésées et entrelacées, deux en bande et deux en barre.
  • FRETTÉ, page 67.[Le FRETTÉ, composé de 3 bandes et de 3 barres entrelacées en forme de treillis, de façon à laisser voir le fond de l’écu. (Fig.104.)]
  • FRUITÉ, chargé de ses fruits.
  • FURIEUX, se dit du taureau dressé sur ses pieds de derrière.
  • FUSÉE, page 54.[Les FUSÉES, losanges très effilés, parfois penchés. (Fig.79.)]
  • FUSELÉ, page 67.[Le FUSELÉ, composé de fusées. (Fig.103.)]
  • FUTÉ, se dit du bois d’une lance, du tronc d’un arbre quand il est d’émail différent.

G

  • GAI, indique que le cheval est sans harnais.
  • GARNI, pour l’émail différent de la garde d’une épée.
  • GEMELLES. V. jumelles.
  • GÉNÉALOGIE, sens ordinaire.
  • GIRON, page 50.[Le GIRON est un des quartiers du gironné. (V. fig. 20). Il peut se mouvoir de toutes les parties du bord; mais ordinairement il se meut de la partie supérieure du flanc dextre. (Fig.71.)]
  • GIRONNÉ, rebattement couvrant l’écu de girons.
  • GIVRE, serpent, bisse.
  • GIVRÉ, comme gringolé.
  • GONFANON, bannière à trois pendants ou fanons.
  • GORGÉ, se dit des oiseaux pour désigner l’émail du cou.
  • GOUSSET, meuble de l’écu.
  • GOUTTÉ, chargé de gouttes.
  • GRELÉ, se dit des couronnes chargées de perles.
  • GRELOT OU GRILLET, figuré de l’écu.
  • GRIFFON, page 86. [Le GRIFFON est moitié aigle et moitié lion.]
  • GRILLES, barreaux de la visière du casque.
  • GRILLETÉ, qui a des sonnettes.
  • GRINGOLÉ, terminé en tête de serpent.
  • GUEULES, couleur rouge, page 25.[GUEULES. C’est la couleur rouge. Les croisés ayant adopté en armoiries bien des expressions orientales, ce mot de « gueules» est dérivé de l’arabe ghiul, qui signifie «la rose» et en général tout ce qui est rouge, et non pas, comme quelques-uns l’ont pensé, de la gueule des animaux. (Fig.33.)]
  • Gurnort, petit drapeau attaché à une lance.
  • GUICENE (Voirancre).

H

  • HABILLÉ, se dit d’un vaisseau dont les voiles diffèrent de la coque.
  • HACHEMENTS. V. lambrequins.
  • HACHURES, traits de convention pour représenter en gravure les couleurs du blason.
  • HAMEIDE, trois fasces alésées placées sur l’écu.
  • HARPIE, page 86.[La HARPIE, en héraldique, a la tête et la poitrine d’une femme, le reste du corps d’une aigle, ailes étendues.]
  • HEAUME, casque, page 92.
  • HERMINE, HERMINE, page 29.
  • HERSE, barrière qui sert à fermer les portes des villes ou châteaux-forts.
  • HERSÉ., porte dont la coulisse ou herse est abattue.
  • HIE, instrument à paver.
  • HOUSSÉ, couvert de sa housse.
  • HUCHET, petit cor de chasse.
  • HOUSILLES, brodequins.
  • HURE, tête du sanglier.
  • HYDRE, dragon à sept têtes.

I

  • IMMORTALITÉ, bûcher du phénix.
  • ISALGUE, fleur en forme de cinq trèfles à queues allongées.
  • ISSANT, dont on ne voit que la tête et une partie du corps.

J

L

  • LAMBEL, page 49. [Le lambel représente un lambeau ou morceau d’étoffe à sa parti inférieure de pendants en forme de trapèzes, ordinairement au nombre de trois. (Fig.69.)]
  • LAMBREQUINS, page 98. [Les casques qui somment les armoiries sont le plus souvent ornés de pièces d’étoffes nommées lambrequins. Cet ornement tire son origine des chaperons que les chevaliers posaient sur leurs casques pour les garantir des ardeurs du soleil, ou les préserver de l’humidité. Conservé pendant la bataille, il en sortait tailladé de coups d’épée, et devenait ainsi un signe d’honneur. Alors, oubliant leur origine, chacun voulut en porter, et on leur donna les formes les plus fantaisistes: la plus adoptée les fait ressembler à des feuilles d’acanthe. On peut donc dire que les lambrequins représentent des morceaux d’étoffes tailladés en feuilles, colorés des émaux de l’écu, entourant le casque (voir au frontispice) et descendant parfois aux deux côtés de l’écusson, quand celui-ci n’a pas de supports ou tenants.

    Ils sont volet, quand, découpés en lanières, ils paraissent voltiger au gré du vent; capeline quand leur forme est celle d’une cape; mantelet, si elle se rapproche de celle d’un manteau, et lorsqu’ils ressemblent aux rubans que les dames attachaient aux casques des chevaliers, on les appelle hachements.]

  • LAMPASSE, animal qui laisse voir sa langue.
  • LANGUÉ, se dit des oiseaux, comme lampassé des animaux.
  • LÉOPARD, LÉOPARDÉ, page 77. [Le LÉOPARD est plus rare que le lion. Le léopard en blason, ordinairement est passant, la tête tournée de face, et le bouquet de la queue tourné en dehors. Il est lionné quand il est dans la position du lion, c’est-à-dire rampant.]
  • LEVÉ, se dit de l’ours en pied.
  • LION,- LIONNE, page 77.
  • LISTEL OU LISTON, petite bande sur laquelle on place la devise.
  • LONGÉ, se dit des liens qu’on met aux pattes de l’épervier.
  • LORÉ, s’applique aux nageoires des poissons.
  • LORRAINE (CROIX DE), page 46. [Croix de Lorraine, dite aussi croix patriarcale ou des Templiers, est une croix grecque à double traverse, celle d’en bas un peu plus longue que celle d’en haut. (Fig.66.)]
  • LOSANGÉ, page 67.[Le LOSANGÉ, composé de losanges de métal et de couleur, par le tranché et le taillé de 8 traits. Il comprend 28 points entiers et 16 demi. (Fig.lo2.)]
  • L’UN SUR L’AUTRE, se dit des animaux passants et placés l’un au-dessus de l’autre dans l’écu.
  • LUNE, se met comme meuble dans l’écu. Elle paraît ou pleine, ou en croissant, ou en décours.
  • LUNEL, quatre croissants appointés en forme de roses à quatre feuilles.

M

  • MACLE, page 55.[Les MACLES, losanges percés à jour en losange. (Fig.80.)]
  • MAÇONNÉ, désigne les traits de séparation entre les pierres de construction d’une tour, d’un mur, etc.
  • MAL ORDONNÉ, se dit de trois pièces posées l’une en chef, les autres en pointe.
  • MANTELÉ, page 70. [Le MANTELÉ est le chapé agrandi et couvrant les trois quarts de l’écu. (Fig.109)]
  • MARINÉ (animal), qui a une queue de poisson.
  • MASSACRE, cornes du cerf avec une partie du crâne.
  • MÉLUSINE, page 87. [La SIRÈNE ou Mélusine, femme jusqu’à la ceinture et le reste du corps en queue de poisson. Elle tient presque toujours un miroir d’une main, et un peigne de l’autre.]
  • MEMBRÉ, sert à désigner l’émail des pattes et griffes des oiseaux.
  • MÊME (DE) ou du même, s’emploie pour éviter de répéter l’émail déjà nommé.
  • MENU VAIR, page 31. [Les pièces de vair sont disposées sur quatre rangs ou tires: aux premier et troisième rangs, quatre cloches d’azur et trois d’argent, et deux demi-cloches d’argent aux extrémités; aux deuxième et quatrième rangs, quatre cloches d’argent, trois d’azur et deux demies d’azur aux extrémités. Lorsque les cloches dépassent ce nombre, on les appelle menu-vair]
  • MERLETTE, page 80. [Les CANETTES sont de petites canes: elles deviennent MERLETTES quand elles n’ont ni bec ni pattes. (Fig.107.)] Voir aussi alérion.
  • MÉTAUX, l’or et l’argent en armoiries, page 24 []
  • MIRAILLÉ, désigne l’émail des ailes du papillon.
  • MONDE OU GLOBE.
  • MONSTRUEUX, dragon à figure humaine.
  • MONTANT, croissant les pointes vers le chef.
  • MORAILLES, tenailles à serrer le nez du cheval.
  • MORNÉ, se dit des animaux sans dents, bec, langue, griffes ou queue.
  • MOUCHETÉ, chargé de mouchetures d’hermine.
  • MOUVANT, se dit des pièces qui paraissent prendre naissance à quelque partie extérieure de l’écu: mouvant du chef, du flanc dextre.

N

  • NAGEANT, poisson posé horizontalement ou en fasce.
  • NAISSANT, qui ne montre que la tête et la partie supérieure du corps, et paraît sortir de l’écu.
  • NASAL, partie supérieure de l’ouverture du casque qui couvrait le nez lorsqu’on la baissait.
  • NATUREL. Les objets représentés en blason avec leurs couleurs propres sont dits: au naturel.
  • NÉBULÉ, ondulé en forme de nuées.
  • NERVÉ, feuille de fougère ou autre qui a les fibres d’un autre émail.
  • NOUÉ, se dit des pièces entourées d’un lien: et de la queue du lion qui a des noeuds.
  • NOURRI, se dit du pied des plantes qui ne montrent point de racine, et des fleurs de lis sans queue.
  • NUAGE, comme nébulé.

O

  • OISEAU, on donne ce nom générique à l’oiseau dont on ne peut, en blason, spécifier l’espèce.
  • OMBRÉ, se dit des figures relevées d’un émail différent qui marque les ombres et fait mieux ressortir l’objet.
  • ONDÉ, fasce, pal, etc., tracés en ondulations.
  • ONGLÉ, s’applique aux ongles des animaux.
  • OR, l’un des deux métaux du blason, page 24. [OR. On lui donne dans les armoiries peintes la couleur naturelle. En gravure, on le représente par de petits points. (Fig.31.)]
  • ORLE, page 50.[L’ORLE est une bordure isolée, éloignée du bord de l’écu d’une distance égale à sa largeur, c’est-à-dire moitié de la bordure ordinaire. (Fig.72.)]
  • OTELLE, figure qui ressemble à un fer de lance et que l’on met ordinairement au nombre de quatre, adossées.
  • OUVERT, se dit pour désigner l’émail des portes, fenêtres, etc.

P

  • PAILLÉ, même sens que diapré.
  • PAIRLE, page 48. [Le PAIRLE a la forme d’un Y sur l’écu. (Fig.68.)]
  • PAISSANT, ayant la tête baissée et paraissant paître.
  • PAL, page 36. [Le pal est une bande qui occupe le tiers de l’écu dans le sens vertical. C’est le contraire de la fasce. (Fig.46.)
  • PALÉ, page 36 [Le PALÉ, est l’écu couvert de pals.]
  • PALISSÉ, fasces et pals aiguisés et entrelacés en palissade.
  • PÂMÉ, se dit du dauphin qui a la hure ouverte et semble expirer.
  • PANACHÉ, orné de panaches.
  • PANELLE, feuille de peuplier.
  • PENNACHÉ, synonyme de panaché.
  • PAPELONNÉ, en forme d’écailles de poissons.
  • PARTI, page 12. [Le PARTI est formé par une ligne perpendiculaire qui divise l’écu en deux parties égales, dextre et senestre]
  • PARTITIONS page 11 [Les partitions de l’écu sont les divisions résultant des lignes au moyen desquelles on partage le champ en plusieurs sections. Ces partitions sont au nombre de quatre, savoir: le parti, le coupé, le tranché, le taillé.]
  • PASSANT, qui semble marcher.
  • PASSÉ EN SAUTOIR, croisé l’un sur l’autre, ou placé 2, 1, 2.
  • PATENOTRE, chapelet.
  • PATTÉ, page 40.[Croix pattée, qui va s’élargissant aux extrémités. (Fig.55.)]
  • PEAUTRÉ, queue du poisson d’un autre émail que celui du corps.
  • PENDANTS, pièces pendantes du lambel.
  • PENNON, bannière à pointe pendante.
  • PENNON GÉNÉALOGIQUE, se dit de l’écu chargé de quartiers qui indique les alliances d’une famille.
  • PERCÉ, ouvert à jour.
  • PÉRI, pièce de petite dimension posée en abîme.
  • PERCHÉ, oiseau posé sur un bâton ou sur un arbre.
  • PHÉON, fer de dard antique.
  • PIED (EN), se dit d’un animal debout sur ses quatre pieds.
  • PIÉTÉ, gouttes de sang qui coulent des blessures du pélican.
  • PIGNONNÉ, qui s’élève en forme de pignon.
  • PLEINES, armoiries sans brisures ni écarte-Jures.
  • PLUMETÉ, page 72. [le PLUMETÉ composé de bouts de plume rangés à côté les uns des autres alternativement de métal et de couleur.]
  • POINT, division de l’écu en neuf ou quinze parties égales.
  • POMMETÉ, terminé par de petites boules.
  • PORTÉ, penché dans l’écu pour une croix.
  • POSÉ, voyez en pied.
  • POTENCÉ, terminé en potence ou en T.
  • POURPRE, une des cinq couleurs.

Q

  • QUARTEFEUILLE, QUINTEFEUILLE, fleur à quatre, à cinq feuilles.
  • QUARTIER, page 16. [l’écartelé sert à former un grand nombre pair de quartiers. Il est facile de comprendre qu’un écu parti d’une ou plusieurs perpendiculaires, peut être coupé d’une ou plusieurs horizontales, et former ainsi, par progression, quatre, six, huit, dix, douze quartiers et plus.]
  • QUINTAINE, poteau auquel est attaché un écusson.

R

  • RACCOURCI, même sens qu’alésé.
  • RADIÉ, on appelle couronne radiée la couronne antique.
  • RAIS, pointes des étoiles.
  • RAMÉ, sert à indiquer l’émail du bois du cerf.
  • RAMPANT, dressé sur ses pieds, pour les animaux.
  • RANGÉS, en fasce, en chef, en bande. Sert à indiquer la position de plusieurs objets sur l’écu.
  • RAVISSANT, loup portant sa proie.
  • REBATTEMENT, page 63. [On appelle ainsi des figures ou combinaisons de figures régulières, couvrant entièrement le champ de l’écu, et se composant toujours d’un métal et d’une couleur, alternativement.]
  • RECERCELÉ, page 42. [Croix recercelée, quand les crochets de la croix ancrée sont beaucoup plus recourbés, ou en cercle.]
  • RECOUPÉ, écu coupé et recoupé un peu plus bas.
  • RECROISETTÉ, page 43. [Croix recroisettée, dont les quatre branches forment elles-mêmes des croix. (Fig.60.)]
  • REDORTE, branche d’arbre tressée.
  • REGARDANT, qui regarde en arrière.
  • REMPLI, vidé et rempli d’autre émail.
  • RENCONTRE, têtes d’animaux posées front à front.
  • RENVERSÉ, dans une position contraire à la position ordinaire.
  • RÉPARTITIONS, page 14. [La réunion, la combinaison de ces quatre partitions forment les autres divisions de l’écu, nommées répartitions. Ces répartitions sont: l’écartelé, l’écartelé en sautoir, le tiercé et le gironné.]
  • RANCHIER, fer de faux.
  • REPOTENCÉ, potencé deux fois.
  • RETRAIT, bande, fasce, etc., qui 112 touche qu’un bord de l’écu.
  • RINCEAUX, branches croisées et enlacées.
  • ROC D’ÉCHIQUIER, figure héraldique en forme de tour du jeu d’échecs.
  • ROMPU, même sens que brisé.
  • ROUANT, paon étendant sa queue.
  • RUSTE, losange percée en rond, page 55. [Les RUSTES, macles évidés en rond. (Fig.81.)]

S

  • SABLE, couleur noire en armoiries.
  • SAILLANT, chèvre, mouton, dans la position du lion rampant.
  • SALADE, casque.
  • SANGLÉ, cheval qui a une sangle.
  • SAUTOIR, page 37. [Le sautoir est la réunion de la barre et de la bande. Quelques-uns n’y voilent qu’une variété de la croix, et en effet, on l’appelle aussi croix de saint André, ou croix de Bourgogne. (Fig.49.)]
  • SEMÉ, pièces nombreuses placées sur un écu.
  • SÉNESTRÉ, gauche de l’écu, page 12. [l’écu est censé représenter un être animé que l’on a en face de soi, et par conséquent la dextre de l’écu est à la gauche du lecteur, et la senestre à sa droite.]
  • SÉNESTRE.” accompagné à sénestre.
  • SENESTROCHÈRE, main gauche.
  • SINOPLE, couleur verte en blason.
  • SOMMÉ, surmonté d’une pièce.
  • SOUTENU, supporté par une pièce.
  • SUPPORTS, page 102. [On donne le nom de SUPPORTS en armoiries aux animaux naturels ou fantastiques placés de chaque côté de l’écu comme pour le supporter ou le garder.]
  • SUR LE TOUT, page 20. [Les quartiers servent à distinguer les alliances des familles: alors on met au centre (en termes héraldiques en coeur ou en abyme sur la croisure, l’écusson de la famille principale, que l’on dit être sur le tout. (Fig.29.)]
  • SUR LE TOUT DU TOUT, page 20 [Ce dernier peut être lui-même écartelé et chargé d’un troisième écusson, que l’on dit sur le tout du tout. (Fig.29 bis.)].
  • STANGUE, V.ancre.
  • SURMONTÉ, pièce qui en a une autre au-dessus d’elle.

T

  • TABLE D’ATTENTE, champ de l’écu d’un seul émail qui n’est encore chargé d’aucune figure.
  • TAF, page 45.
  • TAILLÉ, page 13. [Le TAILLÉ est formé par une diagonale de sénestre à dextre. (Fig.15.)]
  • TANNO, autre nom donné à l’orangé.
  • TARÉ, se dit du casque posé sur l’écu.
  • TAU, page 45. [Croix de potence , appelée aussi croix de Saint-Antoine ou Tau, a la forme d’un T. (Fig.65.)]
  • TAVELÉ, comme moucheté.
  • TENANTS, page 102. [Les TENANTS, au lieu d’être des animaux, sont des êtres à forme humaine, anges, sauvages, etc, ou ayant quelque partie du corps de l’homme, comme centaures, sirènes, griffons, etc.]
  • TERRASSÉ, écu qui porte en pointe un champ d’herbes.
  • TÈTE DE MORE, tête de nègre.
  • TIERCÉ, page 15. [Le tiercé se forme du parti, ou du coupé, ou du taillé, ou du tranché, répété deux fois. (Fig.18. et 19.]
  • TIERCES, page 60. [Les TIERCES, fasces, bandes, etc., diminuées et posées de trois en trois. (Fig.90.)]
  • TIGÉ, plante ou fleur ayant une tige de tel émail.
  • TIMBRÉ, écu couvert du casque ou timbre.
  • TIRE, lignes ou traits de l’échiqueté et du vairé.
  • TOISON, dépouille du mouton.
  • TORTIL OU TORQUE, ruban qui entoure la tête de More.
  • TORTILLÉ, qui porte un tortil.
  • TOURTEAUX, page 56. [Les TOURTEAUX, même forme que les besants, mais couleur sur métal.]
  • TOURTEAUX-BESANTS, page 56. [Les TOURTEAUX—BESANTS sont des tourteaux, moitié couleur, moitié métal, mais posés sur un champ de métal. (Fig.84.)]
  • TOUT (LE), se dit pour indiquer l’émail de plusieurs pièces sans le répéter.
  • TOUT (LE) DU TOUT, page 20.
  • TRABE. V.ancre.
  • TRANCHÉ, page 13. [Le TRANCHÉ divise l’écu en deux parties par une diagonale tirée de dextre à sénestre. (Fig.14.)]
  • TRANGLES, page 59. [La DIVISE, tiers de la fasce. Plus petite, elle prend le nom de trangle.]
  • TRAVERSE. V.ancre.
  • TREILLISSÉ, page 68. [Le TREILLISSÉ, la même chose que le fretté, sauf que l’intersection des bandes et des barres porte des clous d’un émail différent. (Fig.105..]
  • TRESCHEUR, page 51. [Le TRESCHEUR OU ESSONIER est l’orle rétréci dans sa largeur. Il est le plus souvent doublé et orné de fleurons ou fleuronné. (Fig.73.)]
  • TRONÇONNÉ, séparé par tronçons.

V

  • VAIR, VAIRÉ, page 30. [Le vair (de varius, varié de couleurs) est une fourrure composée d’argent et d’azur, ou, si l’on veut, de peaux blanches et bleues, taillées en forme de petits écussons ou cloches, placés par rangs et opposés les uns aux autres, c’est-à-dire métal à couleur, et alternativement renversées et debout, en commençant par l’argent, comme le montre la figure 41]
  • VANNETS, coquilles qui montrent leur intérieur.
  • VERGETÉ, chargé de plus de huit pals.
  • VERGETTE, pal diminué.
  • VERSÉ, glands, croissants, etc., tournés vers la pointe de l’écu.
  • VÊTU, page 71. [On dit vêtu lorsqu’ils sont l’un et l’autre de même émail]
  • VIDÉ, pièce ouverte, au travers de laquelle on voit le champ de l’écu.
  • VILENÉ, lion dont on voit le sexe.
  • VIRES, anneaux concentriques.
  • VIROLÉ, indique les boucles et anneaux des huchets.
  • VIVRÉ, bandes et autres pièces ondées par des sinuosités à angles saillants et rentrants.
  • VOL, les deux ailes d’un oiseau posées dans l’écu. Une seule aile est le DEMI-VOL.
  • VOL ABAISSÉ, se dit d’un vol dont le bout des ailes est dirigé vers le bas de l’écu.

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