brisure Substantiv, feminin
(zumeist geringfügige) Änderung an einem Wappen um ein neues zu schaffen. Meistens für Familienzweige.
Beschreibung
Bezeichnung in verschiedenen Sprachen
Französisch | Brisures |
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Deutsch | Beizeichen, Brisur |
Lateinisch | fracturae, discernacula |
Englisch | differences |
Italienisch | brisure |
Spanisch | |
Niederländisch | breuken |
Siehe auch Rolland et Bender (1903).
Einordung
Wappenrechtlicher Begriff
Siehe auch
- Brisé
- Bâton
- Lambel
- Armes pleines
Einige Beispiele
Der Brabanter Zweig der Brialmont führten:
Der kleine silberne Löwe macht hier die Brisur auf das Stammwappen. |
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Der Forbacher Zweig der d’Aspremont führten:
Die Farbe der Merlette ist nicht mehr bekannt, vermutlich silber. |
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Die d’Aspremont Joffroy führte 1310:
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Ein Zweig der de Blamont führten:
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Beschreibung durch klassische Heraldiker in französischer Sprache
Für die Leser die Französisch können, stellen wir hier noch ein paar Originalzitate zusammen. Wir beginnen mit den ältesten:
Claude-François Ménestrier (1631-1705)
schrieb 1696 in der La nouvelle méthode raisonnée du blason
Le Blason plein échoit en partage à l’aîné
Tout autre doit briser comme il est ordonné.
D. Que veut dire cela ?
R. Cela veut dire qu’il y a dans le Blason des armoiries pleines & des armoiries brisées. Les armoiries pleines sont le partage du seul aîné d’une Maison Noble; & tous les autres les doivent differencier en quelque chose pour marquer qu’ils ne sont que puînez & cadets.
D. Pourquoi cela ?
R. Pour observer dans les grandes Maisons l’ordre des substitutions, & des degrez directs ou collatéraux; afin que l’ordre de ces substitutions ne puis se être troublé.
D. Comment se pratiquent ces differences ?
R. De plusieurs manieres,
(…)
1. en ajoutant quelques pieces aux armoiries quî ne les alterent point. Comme un lambel, une étoile, un annelet, une bordure, une bande, un bâton, une cottice, &c.
2. D’autres en changeant les émaux ou couleurs de quelques pieces du blason.
3. D’autres en retranchant quelques pieces.
Enfin tout ce qui met quelque différence aux armes pleines est censé brisure.
Il y en a quelques-uns, qui altèrent les pièces principales.
Charles Grandmaison (1824-1903)
schrieb 1852 im dictionnaire alphabetique des termes du blason zu seinem Werk “Explication et la description des termes et figures usités dans le blason”:
BRISURE. — En termes de blason la brisure est un changement dans les armoiries pour distinguer les branches d’une même famille. On peut briser de plusieurs manières différentes; savoir, par le changement de toutes les pièces, en conservant seulement les émaux; par le changement des émaux; par le changement de la situation de quelques figures, ou par la diminution du nombre des pièces semblables; par l’addition de quelque pièce nouvelle ou par l’accroissement du nombre des pièces semblables; par les partitions ou les écartelures; par le changement dans la forme des figures; enfin par le changement des cimiers.
La première manière a été fort en usage dans les commencements; ainsi les ducs de Bourgogne de la première branche, les comtes de Vermandois et les comtes dé Dreux, sortis de la maison de France, se contentèrent d’en retenir les émaux. Les ducs de Bourgogne portèrent bandé d’or et d’azur, de six pièces à la bordure de gueules. Les comtes de Vermandois portèrent échiquete d’or et d’azur, au chef de France. Les comtes de Dreux, échiqueté d’or et d’azur, à la bordure de gueules. Cette manière de briser altérait tellement les armoiries qu’il n’était guère possible de reconnaitre les familles qui brisaient ainsi.
La seconde, qui se faisait par le changement des émaux, a eu aussi le même inconvénient depuis que le grand nombre de maisons qui portent des pièces semblables ne se distinguaient que par les émaux : aussi l’usage en est devenu très-rare. Ainsi les Grolée de Bresse portaient gironné d’or et de sable; ceux de Dauphiné portent gironné d’argent et de sable. Les Clermont de Dauphiné, de gueules à deux clefs en sautoir d’argent; les Clermont de Savoie, qui ont la même origine, portent d’or à deux clefs en sautoir de sable. Les striés de Maillé portent d’or à trois maillets de sinople; ceux de cette maison établis en Bourgogne portent de gueules aux maillets d’or. D’autres branches portent d’or aux maillets de sable, d’or à trois maillets d’azur. Cette manière de briser était très-commune dans les Pays-Bas, comme on le voit par les armoiries de différentes branches d’Arschot, de Hornes, d’Enghien, etc., etc.
La troisième manière se fait par le changement dans la situation des pièces. Les al-nés de Bon, à Venise, portaient parti de gueules et d’argent; les cadets portèrent parti d’argent et de gueules. Surian, coupé de sable sur argent à la croix ancrée de l’un eu l’autre; les puinés prirent coupé d’argent sur sable à la croix ancrée de l’un en l’autre.
La quatrième manière se fait par le retranchement de quelqu’une des pièces différentes ou semblables. La maison de Foix, qui se disait issue de celle de Barcelone; portait de gueules à trois pals d’or. Les comtes de Barcelone en portaient quatre. La maison de Choiseul porte d’azur à la croix d’or cantonnée de vingt billettes, cinq dans chaque canton, rangées en sautoir : quelques branches cadettes brisent en retranchant deux de ces billettes dans les cantons de la pointe.
L’addition d’une pièce nouvelle aux armoiries pleines de la famille est la cinquième manière de briser, c’est aussi la plus commune et presque la seule en usage dans le royaume. Les princes du sang de France brisent tous de cette manière.
Les pièces dont on se sert ordinairement pour brisures sont le lambel, la bordure, hi bâton péri, c’est-à-dire, raccourci et en abîme, le canton, la molette d’éperon, le croissant, l’étoile, le besant, la coquille, la croisette, la tierce ou quintefeuille, et autres semblables, qui n’altèrent pas considérablement le blason principal.
Henri Gourdon de Genouillac (1826 – 1898)
schrieb 1853 in der Grammaire héraldique :
Nous avons précédemment parlé des brisures, c’est-à-dire les additions ou changements apportés aux armoiries d’une famille par les puînés et les cadets afin de se distinguer de leurs aînés. Les pièces dont on se sert habituellement pour briser sont la bordure, le bâton péri et le lambel.
Lorsque sur une brisure, par exemple la bordure, on charge soit de besants, soit de toute autre figure, on nomme cette action sur-briser.
Outre les pièces que nous avons désignées comme servant à briser, quelques personnes brisent en changeant le métal d’une pièce, en ajoutant quelques figures, ou en en retranchant; c’est une des causes de la différence qu’on rencontre quelquefois entre les divers écus d’une même famille, et ce qui occasionne de nombreuses erreurs dans l’énoncé des armes, qui se trouve varier à l’infini.
Il est impossible de reconnaître une brisure au vu d’un blason. Celle indiquée (Pl.IV, fig. 26), qui consiste en une bordure d’argent et la surbrisure opérée à l’aide des tourteaux d’azur qui y figurent ne doivent nullement préoccuper la personne qui veut blasonner cet écu (…).
Simon de Boncourt (19. JH)
schrieb 1885 in der Grammaire du blason:
Les armoiries sont pleines ou brisées.
Elles sont pleines quand les aînés de famille, qui d’ailleurs avaient seuls ce droit, les conservent telles que leurs ancêtres les avaient créées; elles sont, au contraire, brisées, quand un cadet, un puîné, un bâtard y introduisent une modification, une surcharge de pièces.
« Esta dominus fratrum tuorum, sois le seigneur de tes frères,»
avait dit Isaac à son fils, aîné. Telle fut la devise du droit d’aînesse au moyen-âge, et les aînés de famille obligèrent leurs cadets de porter sur l’armoirie patrimoniale une marque, une brisure. Les brisures peuvent se faire par le changement de toutes les pièces en conservant les émaux, par le changement des émaux en conservant les pièces, par une nouvelle partition, une nouvelle écartelure, par une mutation dans les ornements extérieurs, par des diminutions et des additions.
Le lambel, le canton, la bordure, le bâton péri sont les pièces dont on se sert le plus pour opérer la brisure.
Rietstap (1828-1891)
schrieb 1884 im Dictionnaire des termes du blason der Einleitung zum Armorial Général:
La brisure et un changement dans les armoiries pour distinguer les branches d’une même famille entre elles. Les modes de briser, en usage dans des temps et des pays différente, étaient de nature diverse. On brisait :
- par le changement de toutes les pièces des armoiries en conservant les émaux des armes originaires;
- par le changement des émaux, en conservant les pièces;
- par l’augmentation ou la diminuation du nombre des pièces;
- par le changement de la situation de quelque figure;
- par l’addition de pièces nouvelles;
- par un changement dans la forme des figure;
- par le changement du cimier.
Tous ces modes de briser tombèrent bientôt en désuétude, à cause de la grande confusion qui en était le résultat. Seul, le cinquième mode qui consiste dans l’adjonction d’une pièce peu importante telle qu’une étoile une molette, une coquille, une quintefeuille, un canton, qui n’altère pas considérablement l’armoirie, s’est longtemps maintenu; cependant, même ce genre de brisure se borne aujourd’hui à l’addition d’un lambel dans les armes de quelques maisons souveraines, et d’un croissant ou d’une étoile dans celles de la haute noblesse britannique.
L.-A. Duhoux d’Argicourt
schreib 1899 in seinem Werk l’Alphabet et figures de tous les termes du blason:
BRISURE. On entend par Brisure, l’addition, la diminution ou l’altération de quelque pièce dans les armoiries d’une famille. La Brisure sert à distinguer les différentes branches d’une maison, la branche aînée porte seule les armes pleines et primitives. On brise en ajoutant un lambel, une bordure, un bâton, un franc-canton, en écartelant d’un quartier d’alliance ; quelquefois on substitue un meuble à un autre et enfin souvent on change les émaux.
Comte Alphonse O’Kelly de Galway
schrieb 1901 im Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason (Bergerac):
BRISURE. C’est le mode adopté pour distinguer les écus communs à plusieurs branches d’une même maison ou ceux portés par les cadets et les enfants illégitimes. On se sert généralement du lambel, de la bordure, du bâton péri, du franc-canton ou d’une barre pour indiquer une Brisure.
Léon Jéquier (1905-1996) und D.L. Galbreath (1884-1949)
In dem 1977 erschienenen Überarbeitung des Werkes von Galbreath schrieb Jéquier im “Manuel du blason”:
Dans le tournoi, comme dans la bataille, les armoiries ont essentiellement pour but de faire reconnaître le chevalier. Il faut éviter, et c’est l’une des tâches des hérauts, qu’aucune confusion puisse se produire entre les armes de proches parents ou de familles voisines. De ce souci naquit la pratique des brisures (difference en anglais, Beizeichen en allemand) ou amendements mineurs qui n’affectent pas l’aspect général des armes tout en les personnalisant (3). Celles-ci apparaissent dès la fin du XlIème siècle, dès l’enfance de l’héraldique.
En principe, le chef de famille conservait les armoiries héritées, les fils et frères les modifiaient plus ou moins.
Beschreibung durch klassische Heraldiker in anderen Sprachen
Otto Titan von Hefner (1827-1870)
schrieb 1861 im Handbuch Der theoretischen und praktischen Heraldik -Teil 1 :
Beizeichen, lat. fracturae, discernacula, franz. brisures, engl. differences, itat. brisure, ndd. breuken, im weiteren Sinne sind gesuchte Unterscheidungsmerkmale an sonst gleichen Wappen. Es kann also durch Änderung und Umstellung der Figuren, durch Hinzufügung einer neuen Figur oder Hinweglassung einer vorhandenen, durch Veränderung des Kleinodes sowie durch Verkehrung der Farben an allen Einzelheiten des Wappens ein Beizeichen gemacht werden. Geht die Beizeichnung eines Wappens aber so weit, dass dies die Ähnlichkeit mit dem ersten (von dem und wegen dessen es gebeizeichnet wurde) nicht mehr erkennen lässt, so sind es zwei gesonderte Wappen.
Beizeichen oder Brüche im engeren Sinne sind nach heraldischen Regeln vorgenommene Variationen (Beugungen) eines bestimmten Wappens, um mittelst derselben ältere und jüngere Zweige und Linien oder Erstgeborene, Nachgeborene und Bastarde eines und desselben Stammes unterscheiden zu lassen. Man könnte also die Beizeichen auch einteilen in Familien- und Personalbeizeichen.
(…)
James Robinson Planché (1796–1880)
schrieb 1885 im The pursuivant of arms (1852-59):
MARKS OF CADENCY,
OTHERWISE DIFFERENCES OR BRIZURES,
are additions to or variations from the original arms of a family, distinguishing the order of birth of the several children, or the particular branches of the ancestral tree. And first of the FILE or LABEL.
Considerable obscurity hangs over this portion of our subject. As early as the reign of Edward I we are told, in the Roll of Kaerlaveroc, that a blue label was borne by Maurice de Berkeley, because his father was alive. The words are “parcequ’ ces peres vivoit.” Query ? should we not read it, “because his fathers were alive.” If thus understood in the plural, it would be more reconcilable with the practice which some writers of authority insist, existed at this period, of the grandson bearing it during the life of his grandfather.John of Guildford or his master, François des Fosses, distinctly tells us, as late as the fourteenth century, that the first son and heir, during the lifetime of his father, bore the paternal arms with some crosslet or other little difference
Weblinks
Französisches Wikipedia | |
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Deutsches Wikipedia | https://de.wikipedia.org/wiki/Liste_heraldischer_Begriffe |
Englisches Wikipedia | |
Spanisches Wikipedia | |
Armoiries-blason.org | http://www.blason-armoiries.org/heraldique/b/brisure.htm |
Sonstiges |